Concert de The Cure à Rome

Publié le 06 juillet 2012 par Cardigan @onlyapartmentsF

La trajectoire musicale de The Cure est une des plus singulières et prolifiques de l’histoire du rock et du pop. Et c’est que The Cure est un de ces groupes qu’il faut absolument écouter à un moment de l’enfance, de l’adolescence, et ensuite une fois adulte; un groupe de moments divers, styles différents et chansons aussi joyeuses et de fête que d’obscurité et d’introspection. Et lorsque nous utilisions encore des radios, The Cure était toujours sur les ondes, ce groupe britannique légendaire a réussi à regrouper dans leurs chansons, au fil des années, de nombreuses émotions au sein du grand spectre de la psyché humaine. Tout cela bien sûr grâce aux paroles du charismatique Robert Smith, l’un des meilleurs compositeurs de ces trente dernières années du rock et du pop.

Les débuts de The Cure sont naturellement marqués par “Three Imaginary Boys” (1979), leur premier disque de punk avec une légère obscurité, nous montrent un groupe solide mais qui n’a pas encore découvert tout son potentiel tant en studio que dans la composition de nouveaux sons. On sait qu’aux alentours de 1979, The Cure était en tournée avec Siouxsie and the Banshees. Intempestivement, le guitariste des Banshees quitta le groupe et Robert Smith prit sa place durant le reste de la tournée, en plus de jouer avec The Cure. Sur la base de cette intense expérience, Robert Smith connut de près le potentiel que sa musique pouvait atteindre, ainsi qu’une densité beaucoup plus profonde et une nouvelle mise en scène. Comme résultat, le style de The Cure changea d’une manière drastique, créant leurs trois disques classiques de post punk: “Seventeen Seconds”(1980), “Faith” (1981) et “Pornography” (1982). Ces trois-là, étaient beaucoup plus dirigés vers ce qui se définissait alors comme le rock gothique; musique sombre, suggestive, introspective, violente. “Pornography” sera de plis la première partie d’une trilogie qui inclut les disques suivants “Disintegration” (1989) et “Bloodflowers” (2000), avec lesquels Robert Smith cherche à dépeindre le côté le plus obscur et poétique de The Cure.

Naturellement, The Cure fait aussi des chansons d’amour, de joie radiale et de danse comme “Just like heaven”, “Why can’t I be you”, “In between days”, “Love cats”, parmi tant d’autres. Les facultés du groupe pour faire du pop de haute qualité n’ont jamais disparu malgré le fait de se plonger dans les carrières du rock gothique. De nos jours, voir un concert de The Cure c’est se préparer pour un “tour de force” de plus de trois heures de musique ininterrompue au cours desquelles précisément, Robert Smith et compagnie, vous emportent dans un tourbillon d’émotions, de la tristesse la plus profonde à une joie qui vous fera bondir. The Cure sera ce 9 juillet à Rome, ils feront partie de l’important festival Rock in Roma. Pour plus d’informations sur The Cure, visitez le lien suivant: http://www.thecure.com/