Une famille ouvrière lilloise en 1858.

Publié le 07 juillet 2012 par Esquermoise
Sophie a subi le sort commun à un très grand nombre de filles des villes. Séduite par un ouvrier, elle a eu un enfant.
Son père et sa mère sont décédés depuis longtemps. Il lui reste une aïeule et une tante célibataire âgée de 50 ans.
Sophie a quatre frères et sœurs, tous nés à Lille.
Les frères sont retordeurs de fil sauf le plus jeune, encore sous les drapeaux.
Des trois sœurs de Sophie, l'une est mariée à un serrurier, la seconde est femme de chambre, la troisième est entrée au couvent. La tante est dentellière et a un salaire très modeste.
Propos recueillis sur place, en 1858, par L'Auvray.