"Kill list" : auto-contrat

Par Vierasouto

Pitch.
Un tueur à gages, encore traumatisé par une mission à Kiev, 8 mois plus tôt, se voit contraint d'accepter un nouveau contrat : un étrange client leur donnent, à lui et son partenaire, une liste de personnes à éliminer.

C'est un film très dur à regarder qui dans sa construction fait le choix de ruptures de ton, de genre : ça démarre de manière très réaliste, quotidienne, genre film social, un couple se dispute sans cesse, Jay et Shen, son épouse. Elle le pousse à recommencer à travailler, son ancien associé, Gal, aussi. Le motif? Il est au chômage, comment payer les traites de la maison. Dans la seconde partie, l'exécution des contrats est assez épouvantable, ça va crescendo dans la violence extrême, on est dans le polar sanglant, à l'écran des titres : "le prêtre", "l'archiviste", etc... On arrivera ainsi jusqu'au "Bossu", et là, le film a opéré un virage sur un troisième genre : le film d'horreur.

photo Wild side films/Le Pacte