Vrouz

Publié le 11 juillet 2012 par Hippocampe

  Vrouz c'est Valérie Rouzeau circulant en long et large dans sa vie, réèlle et fantasque,  triste et gaie, grave et légère, inquiète un peu, moqueuse aussi. Et vivement ouverte à l'un, à l'autre,  l'ami malade, les voisins aux couteaux, l'affreuse  dame du métro, l'homme perdu et taché,  le garçon du Mali mais aussi  Silvia Plath, Annie Girardot, un mariage princier...

Le regard et la pensée partout, d'elle à eux et retour, du passé au présent.

C'est rythmé, solide, unique, ainsi va t-elle solitaire, Valérie Rouzeau, mais ainsi la suit-on jusqu'au bout de ses notes (je ne me rappelle pas avoir déjà vu un appareil de notes dans un recueil de poésie) où elle livre ses emprunts, souvenirs, références.

Et s'il pleut beaucoup dans ce livre, rien, rien de détrempé, il tient la la route, elle tient la route. Vraiment.

(...) Les nuages font tomber de l'eau jamais vintage

Jamais vintage non plus l'étoile du berger

A la bergère parce que je ne voudrais pas perdre

Perdre dans cette histoire mon très précieux pépin

Cieux pépins tiens le monde est somme toute bien fait

Battre le coeur tomber l'averse et quoi encore.

Lu par Jacques Josse

Lu par Antoine Emaz

 Vrouz,  Ed. La Table ronde, mars 2012