13 juillet / Renard

Par Blackout @blackoutedition
13 juillet La loose - Renard Et c'est le cœur léger qu'arrivèrent les vacances d'été. Et comme promis, Angèle et moi convolâmes en fausses noces. Cerise était mon témoin, Jules le seul garçon de la revue témoin d'Angèle et Damien joua fort sérieusement le rôle de maire. Tous les mômes vivants, métamorphosés étaient invités et tinrent quand même à respecter une minute de silence avant la cérémonie, ce qui glaça un moment l'atmosphère, mais pas trop. Puis on ouvrit le Champomy, mais pas pour longtemps car les danseuses de la revue délurèrent les gamins au champagne. Il faisait beau nous avions décidé d'étaler des draps au beau milieu du terrain vague pour conjurer le sort et de manger à la romaine, assis ou couchés piocher dans le buffet où trônaient pêle-mêle, tranches de rosbif et de gigot, carottes râpées œufs mimosa, avocats mayonnaise, Cantal Saint Nectaire et Roquefort salade de roquette, il n'y avait ni foie gras ni saumon fumé nos bourses respectives n'y auraient pas suffi. L'orchestre de la revue se mit en branle et les filles se dandinèrent en petite tenue ce qui plut un max aux gamins, moins délurés qu'ils le laissaient entendre. Renard. Tout le monde l'appelait Renard. A tel point que personne ne connaissait vraiment son patronyme. Ni cherchait vraiment à le connaître. Renard. Peut-être à cause de l'odeur. Une odeur de terrier. Et ben Renard ce soir-là était méconnaissable. Un parfum d'Ushuaia "Cèdre de l'Atlas" sourdait sous sa chemise propre. Qui le connaissait bien, tout le monde sauf les filles, remarquait dessous une odeur masquée, caractéristique. Et bien Renard, tout propre ou presque s'appliquait à apprendre à Dominique, la benjamine des filles de la revue, onze ans à vue de seins, à embrasser avec la langue. A suivre... demain !

Tweeter

Suivre @blackoutedition

© Black-out