Episodes Saison 2: Matt LeBlanc, un Friends qui vous veut du bien.

Publié le 15 juillet 2012 par Wtfru @romain_wtfru


Création: David Crane & Jeffrey Klarik
Genre: Comédie
Durée: 28 minutes
Chaîne: BBC Two / Showtime
Avec: Matt LeBlanc, Tamsin Creig, Stephen Mangan, Kathleen Rose Perkins, John Pankow, Mircea Monroe

Deuxième saison pour la « série dans la série » Episodes qui devait confirmer tout le potentiel entrevu l’année dernière avec la récompense suprême (Golden Globe du meilleur acteur dans une série comique) pour Matt LeBlancdans son propre rôle.

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SYNOPSIS
Un couple de scénaristes anglais, qui remporte un beau succès en Grande-Bretagne depuis quatre ans, se laisse convaincre de traverser l’Atlantique pour adapter leur série aux Etats-Unis. Leurs premiers pas dans l’industrie de la télévision américaine, dirigée par des financiers et des investisseurs, se révèlent bien plus compliqués qu’ils ne l’avaient prévu. Et comme si cela ne suffisait pas : ils sont forcés de remplacer leur acteur principal par un certain… Matt LeBlanc !

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AVIS
Après avoir posé des bases solides sur les sept épisodes de la première saison, il fallait revenir plus fort. C’était le challenge pour Crane et Klarik à l’orée de cette deuxième salve. Revenir plus  fort ou plutôt aller plus loin. Si le scénario s’appuie toujours sur l’humour so british so brilliant, il va aussi chercher dans la partie préférée du cerveau: le cul le cul le cul.
Des histoires de fesses, il y en a à tout les étages. Si nous avions laissé le couple Lincoln dans un sale état, cette saison sera l’occasion pour les deux protagonistes de s’en donner à coeur joie chacun de leur côté. Mais ce n’est rien comparé à la double histoire improbable de Matt LeBlanc entre un des personnages de la première saison (on laisse un peu de suspens) et une harceleuse cancéreuse de l’époque Friends. Et on en passe et des meilleurs.
Plus trash donc forcément plus drôle, cette saison se repose avant tout sur les situations cocasses, des acteurs pile poil dans leur rôle et un fil rouge: est-ce que les Lincoln vont se remettre ensemble ?
Si ça suffit amplement à remplir les neufs épisodes, il faut tout de même noter que le postulat de départ de la série dans la série devient totalement secondaire. On se concentre très peu sur « Pucks« , relégué par une histoire de chien parlant sur une chaîne concurrente et qui aura d’énormes conséquences sur la fin de la saison.
La difficulté du thème qui faisait pourtant toute l’originalité du synopsis disparait donc dans un tour de passe-passe pour se concentrer sur les coulisses de la télévision et les aléas de la vie de ceux qui la font vivre. Dommage certes, mais il y a quand même de quoi se régaler.

Par l’ambiance et les petites histoires croustillantes qui fourmillent dans le scénario, par des situations improbables mais surtout par des dialogues toujours aussi savoureux. Les personnages secondaires gagnent aussi en épaisseur, ne dépareillant plus d’avec le triptyque de base (LeBlanc/couple Lincoln) et viennent apporter leur pierre à l’édifice Episodes. On saluera une fois encore la composition de Matt LeBlanc, véritablement en roue libre dans ce rôle de Joey 2.0. Toujours irresponsable, toujours sérial niqueur mais finalement un brave type. D’ailleurs, la patte Friends est omniprésente dans cette saison alors qu’elle n’était que suggérée jusqu’ici. Puisque LeBlanc joue son propre rôle, il doit évidemment faire avec l’après-Friends. Et les clins d’oeil sont nombreux. Que ce soit via des figurines miniatures de chaque personnage posées sur son chevet quand il s’envoie en l’air, via la harceleuse qui le suit depuis l’épopée new-yorkaise, via des jeux de mots et même sur un épisode entier (épisode six) où Matt doit demander à un autre Friends de venir en guest pour la pub de sa nouvelle série (et avec donc l’apparition finale d’un protagoniste de la série de l’époque!) dans un numéro téléphonique qui ravira les fans.
La nouvelle brièveté de la saison (à peine quatre heures et demi), la légèreté du ton (quoique parfois un peu plus tendu, notamment dans le dernier épisode) fait que l’on ne s’ennuie pas un seul instant et empêche tout temps faible. Un énorme point positif, évidemment.

La finalité de la saison laisse à penser qu’il y aura une troisième saison, sur de toutes nouvelles bases que l’on a hâte de découvrir l’été prochain. Mais pour l’instant aucune signature pour une saison supplémentaire n’a été signalé. Il faut dire que les audiences ne sont pas excellentes (même si raisonnables pour l’heure de diffusion U.K et pour une chaine payante US). Il faut alors espérer que le succès critique de la série permette à celle-ci de nous livrer une nouvelle poignée de dialogues et situations burlesques. Dans le cas contraire, ça serait vraiment con.

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Meilleurs épisodes:
« Episode Five »
« Episode Six »
« Episode Nine »

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