Selon la mythologie japonaise le tambour japonais serait née de la danse d'Ame-no-Uzume-no-Mikoto, une petite déesse toute ridée par l'âge et son habitude de sourire. Elle retourna le tonneau de saké et commença à danser. Les autres dieux se mirent à leur tour à danser porté par le rythme. La déesse du soleil Ameterasu Omikami qui s'était caché dans une grotte bouleversé par la rage de son frère le dieu des tempêtes, Susanowo-no-Mikoto désida d'y sortir. Et de nouveau la lumière revient sur terre.
Le taiko s'est développé en même temps que le nô au Moyen Age et le kabuki à l'époque Edo car il accompagnait les représentations. Il s'est aussi développé sous le patronage des grands temples bouddhistes.
Dans le Japon féodal, cet instrument a été utilisé sur les champs de bataille pour motiver les troupes, à établir un rythme de marche, à faire des annonces.
Les différents types de tambours que l'on peut rencontrer :
Le nagado-daigo est le tambour le plus répandu. Il est aussi bien utilisé pour les fêtes que pour les cérémonies religieuses.
Traditionnellement, le tambour nagado-daigo est obtenu en creusant le tronc d'un Keyaki. Ce bois est très dur ce qui permet de fabriquer des instruments qui peuvent duré jusqu'à 100 ans et donne une sonorité particulière.
Une fois le tronc coupé, il faut attendre 3 à 10 ans pour qu'il sèche et le creuser.
Cela donne un fût qui est recouvert d'une peau de buffle. La peau est tendu à son maximum puis clouté. La peau durera entre 10 à 20 ans. Si elle est trop abimé elle pourra être changé.
Le odaiko est un nagado-daigo géant.
Le hira-daiko est un petit tambour à fut court.
Le byou-daiko ou uchi-daiko est taillé dans un seul bloc avec des peaux clouées.
Le oke-daiko ou okedo a un fût en lattes assemblées et des peaux tendues par des cordes.
Bonne journée à tous !!!