Francofolie 2012 - Malibu Stacy, Carmen Maria Vega et Jali

Publié le 19 juillet 2012 par Thot

Il est 15.15, on est à la bourre! Les Franco commencent dans ..... non, cà commence maintenant!!!

Les Franco c'est bien sûr la bibine qui coule aussi vite et aussi longtemps qu'une bonne pluie de juillet 2012.

C'est aussi les roadies qui montent et démontent les instruments sous les regards impatients des spectateurs. Celui là nous montre tout son savoir-faire.

Les Franco, c'est aussi le look qu'on cache dans la foule et qu'on cache en rentrant à la maison.

Nos Franco commencent et commencent fort avec Malibu Stacy. Depuis 2006, le groupe a pris de la bouteille (et du ventre pour certains membres). On arrive juste pour Razorback. Surprise, Malibu Stacy nous accueille avec deux batteurs. Tout comme le Barça, les batteurs vont tourner, une fois à droite, une fois à la trompette, un autre fois à gauche. Ils mettent le feu. On y voit que du feu. Benoît et Salvio cognent, David et Jérôme les rejoignent. Le morceau se termine sur un solo guitare et un quatuor rythmique. Boum boum boum ... 

     

David en perd sa voix. Il la cherche et la retrouve dans sa poche.... Haaah! Los Angeles ... David lève les doigts au ciel. Le public répond. Les Wohoho Wohoho montent vers les nuages de Spa. Un regard en l'air.. toujours pas de pluie. Les dieux sont spadois.


Malibu Stacy termine en solo guitare et applaudissements. On se dit qu'il y a comme un goût de trop peu.

La foule bouge vers la scène Ice quelque chose.

Carmen Maria Vega nous dit qu'on s'en fout. Peut-être mais pas nous. Short très court, bas nylon noir, elle nous appelle ses lapinous.

Le morceau déménage les oreilles. Le reste redevient plus mélo.

  

Cà rebouge dans l'autre sens. Public plus familial, les enfants courent et puis ne courent plus tellement il y a du monde. On attend Jali, qui arrive timidement, presque modestement. Tonnere d'applaudissements, les enfants sourient, les mamans aussi, les papas filment."Ca va tu l'as bien eu?" C'est aussi ça les francos. 

Guitare et arpèges. Tout doucement, Jali s'impose. "Combien pèse mon âme?". Le troubadour se métamorphose en poête. Les paroles sont traduites en gestuel pour les malentendants. Jali sait recevoir! Sa poésie est simple et touche le coeur des mamans, les enfants continuent à sourire de plus belle. Jali Décroche des ailes.

  

Jali réussit à nous faire oublier deux mois de pluie. Il nous amène sur un bateau nommé Espagnola. Le public l'attendait. Les enfants sont là pour ça. Tout le monde connaît les paroles et tout le monde chante. Où est le feu de camp? Le sourire de Jali est communicatif. Ce n'est plus un public, c'est une grande famille partie en bateau pour un grand voyage.

Demain sera un autre jour ... aux francos. Là je vais m'en rechercher une.

 

A demain

Thôt