La Tisseuse : contes de fées, contes de failles

Publié le 23 mars 2008 par Pralinerie @Pralinerie

Dernier emprunt à la bibliothèque, ce recueil est un véritable coup de cœur. Vous aviez déjà entendu parler de Léa Silhol chez Fashion ou chez Chiffonnette qui ont beaucoup aimé la sèvre et le givre. Pour ma part, c'est avec ces nouvelles aquatiques que je la découvre.
Son recueil est divisé en saisons qui comportent chacune trois nouvelles... et une longue saison : l'éternité. Chaque opus est plus ou moins long mais plonge irrémédiablement le lecteur dans un monde féérique ou mythologique. Beaucoup de femmes, de dryades, de naïades, de déesses ou de monstres dans ce livre, des femmes si belles, si pures, en prise au destin et à leurs révoltes ...et pour porter leur histoire, une langue pure et précise, ciselée comme un cristal de roche. Il y a le monde entier, les légendes celtiques, les superstitions médiévales, la Grèce mythique, l'univers peu après le chaos originel, les forets ou les déserts plus ou moins contemporains... Il y a des dieux envoutants et rusés, beaux comme Solal, et immortels... Et le temps qui s'écoule différemment selon les peuples, les rencontres improbables, mortelles ou délétères. Et mon édition était illustrée, ce qui rend l'ouvrage encore plus onirique.
Je ne résumerai pas chaque nouvelle car mon compte rendu ne sera jamais à la hauteur de la plume qui les a créées. Sachez simplement qu'après cette lecture, vous ne rêverez plus que d'une chose, retrouver l'univers de Léa Silhol.