Pas du tout, mais alors pas du toouut...C'est en fait une aventure à la frontière entre Koh Lanta, Pirates des Caraïbes et Waterworld qui m'attend.
Voici les grandes expériences que j'ai eu à vivre sur le Belém (classées par niveau d'acquis) :
A. Le mal de mer (5/5)
"Môaa, j'ai le pied marin" avais-je déclaré haut et fort avant d'embarquer à bord de cette galère (GALÈRE n.f. Bâtiment de commerce à voiles). Ô combien je me trompais ! Le pied oui, mais l'estomac point. Naviguer sur un trois mâts de 1896, c'est un peu comme monter à bord du bateau pirate: en haut... en bas...en haut...en bas... Sauf que le Belém, il sait aussi faire : à gauche...à droite...à gauche...à droite... Et, dire que je n'étais pas à mon aise sur le bateau pirate est un euphémisme. Je vous laisse donc imaginer ce que l'on ressent lorsque l'on prend conscience que l'attraction ne durera pas 3 minutes mais 3 longues journées...
B. L'incontournable "Je suis le maître du monde" (4/5)
J'en rêvais, le Belém l'a fait.
S'installer sur la proue du navire, regarder l'horizon, lâcher la rambarde et ouvrir les bras au vent !
C. Escalader le long du mât (2/5)
Après-midi loisirs sur le Belém. Equipés et harnachés, nous partons à l'ascension du mât. Mais dès les 1ers appuis sur le bastingage, on perd tous ses repères ! La mer, le bateau, le ciel, le mât... tout tourne et se confond dans un horizon bleu et blanc (voir point A). Alors que les plus audacieux s'élancent vers le sommet, je m'arrête à la 1ère voile. Oui, mais c'est une bien belle victoire sur le vertige !
"Toi, là-bas, au fond, tu vas au niveau du winch et tu me choques la misaine" ... "Vous pouvez répéter la ques-tioonn?" ... Bon finalement, j'ai préféré regarder.
Au final, s'il ne fallait garder qu'un souvenir : le bonheur absolu de faire escale sur Belle-ile après seulement 1,5 jours de mer et avoir l'impression de redécouvrir l'Amérique. Le bonheur absolu de remonter sur le Belém après seulement 3 heures à terre et avoir l'impression de retrouver la maison.