Le plus étonnant : 10,3% (soit 1,1% de plus qu’en 2010) sont considérés comme des « lecteurs efficaces ». La description a de quoi laisser sceptique : il s’agit d’ « une population de lecteurs qui malgré des déficits importants … dans l’identification des mots, réussit les traitements complexes de l’écrit… en s’appuyant sur une compétence lexicale avérée. Leur lecture est fonctionnelle grâce à une stratégie de compensation fructueuse… Ils ont su adapter leur vitesse de lecture… en dépit de leur mauvaise automatisation des mécanismes de base de la lecture (décodage, identification des mots)».
On n’ose imaginer les difficultés des 19,7% de jeunes qui ne sont pas des lecteurs « efficaces ».
Encore une fois, tout est fait pour se voiler la face et ne surtout pas mettre en cause les effets ravageurs des méthodes de lecture mixtes.
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