Les salariés sont rois au royaume de Google !

Publié le 31 juillet 2012 par Nada @nada

Je vois déjà apparaître votre ride du lion : le know quoi?
Nous ne sommes pas sur un site spécialisé, je vais donc faire le plus simple possible.
Le knowledge management est un concept un peu long à expliquer mais pas très compliqué à comprendre. En français il se traduit par gestion des connaissances et se présente comme un ensemble de méthodes et d’initiatives favorisant le partage des connaissances.

Prenons le cas concret de Google, géant du web que l’on ne présente plus. Nationalités diverses, moyenne d’âge de 30 ans : jeune et innovante, Google chouchoute ses employés issus de la génération Y dans le seul but d’augmenter leur investissement dans la société et donc leur productivité.
Bernard Girard explique dans son livre Une Révolution du Management: le modèle Google les 12 règles de l’entreprise :

  • Sélectionner les meilleurs ressources humaines en vue d’inspirer le respect mutuel et maintenir la hauteur des attentes réciproques. 
  • Privilégier la motivation intrinsèque puisqu’elle incite à travailler plus, à faire preuve de créativité et à rencontrer les normes de la communauté de travail. 
  • Miser sur les petites équipes de manière à réduire les coûts de coordination, faciliter la communication et accélèrer les apprentissages. 
  • Se coordonner grâce à l’usage systématique des technologies limitant ainsi les opérations liées au management et favorisant la connaissance, le partage et l’échange. 
  • À la manière du «couteau suisse», rendre chacun des outils indépendants afin d’accélérer l’innovation. 
  • Appliquer la règle du 20%, en permettant aux ingénieurs d’utiliser 20% de leur temps pour des travaux personnels sur les heures de travail. 
  • Offrir à la clientèle des prix justes basés sur un système d’enchères permanentes. 
  • Prioriser la satisfaction des utilisateurs en toutes circonstances. 
  • Multiplier les systèmes de mesure de satisfaction afin de réagir directement et faire évoluer les produits au plus près des pratiques des utilisateurs. 
  • Partager et décentraliser les données numériques pour alimenter les échanges entre ingénieurs et favoriser une culture d’entreprise fondée sur la rigueur. 
  • Automatiser la relation commerciale afin de réduire les coûts et étendre le bassin de la clientèle. 
  • Exploiter l’apport écologique des communautés qui contribuent à la réputation de l’entreprise Google, lui évitent de commettre des erreurs, l’informent de ce qui se passe dans son environnement et mettent à sa disposition compétences et ressources gratuites.

Concrètement, les salariés bénéficient de ces conditions de travail :
Un travail en open space pour un meilleur partage des idées.
Un univers adulescent avec parait-il des rampes et autres toboggans.
Des pauses à gogo avec buffet gratuit à volonté afin de réfléchir à de nouvelles idées.
A cela il faut ajouter garderie pour les enfants, salon de coiffure, de massage, salle de jeux, de gym, de relaxation,…  bref, Google cherche à tout prix à conserver ses employés.

Cette méthode d’organisation peu conventionnelle en fait sourire plus d’un pourtant, si l’on se base sur les chiffres, cela fonctionne. J’ai envie de dire: à quand l’instauration du knowledge management par nos employeurs ?

On peut cependant se demander si ce système idyllique n’a pas de limites ; certains pensent que oui.
Premièrement un tel niveau de confort inciterait l’employé à rester plus longtemps dans les locaux et empièterait très largement sur la sphère privée.
Deuxièmement l’absence de cadre et l’égalité entre collaborateurs augmenterait la pression dans son travail.
Troisièmement tous les employés ne bénéficieraient pas d’un tel confort, celui-ci étant réservé aux ingénieurs.
Enfin, que se passera-t-il quand tous ces jeunes cerveaux auront vieilli ?
Rendez-vous dans 20 ans pour un “que sont-ils devenus”.

Alexandra…