Supersonic Man

Publié le 01 août 2012 par Olivier Walmacq

genre: fantastique, super héros
année: 1980
durée: 1h25

l'histoire:Kronos est un extraterrestre qui a été envoyé sur la Terre pour combattre le crime et le mal. S'établissant à New York, il devient Supersonic Man. Il devra affronter le diabolique Dr Gulk, ce dernier ayant décidé de dominer le monde grâce à son organisation secrète.

la critique d'Alice In Oliver:

Il ne faut pas l'oublier: à la fin des années 70, le premier Superman, réalisé par Richard Donner, cartonne à travers le monde.
Cet énorme succès influence de nombreux ersatz avec un super héros vêtu d'un collant moulant. Preuve en est avec Supersonic Man, réalisé par Juan Piquer Simon en 1980. D'une certaine façon, il s'agit du Superman espagnol !

Lui aussi possède des supers pouvoirs: une force surhumaine, des pouvoirs télékinésiques et il peut également s'envoler dans les airs.
Sur Terre, notre héros de pacotille est connu sous le nom de Supersonic Man. Mais son véritable nom est Kronos.
Lui aussi est un extraterrestre et vient d'une lointaine planète.

Vous l'avez donc compris: Supersonic Man pourrait s'apparenter à un Superman du pauvre et à la sauce paëlla.
Le nom de Juan Piquer Simon ne vous dit probablement pas grand chose. Pourtant, ce dernier fait figure de roi du cinéma bis espagnol.
Pour le reste, notre super héros se voit affublé d'un moule-bite rouge fluo. Inutile alors de préciser que chacune de ses apparitions est condamnée à l'avance !

Même remarque pour les séquences aériennes. Au niveau des effets visuels, ce nanar nage davantage du côté de L'Homme Puma que du premier Superman.
Fier de son nouveau super héros, Juan Piquer Simon transpose le film dans la grande ville de New York, menacée par le vil Docteur Gulk, une sorte de clone avarié de Lex Luthor, à la seule différence que ce dernier n'est pas chauve et a un fort accent ibérique.

Certes, comme je l'ai déjà souligné, l'action du film se déroule à New York. Pourtant, force est de constater que tous les habitants parlent l'espagnol couramment !
A cela, rajoutez quelques séquences ridicules, entre autres, celle où Supersonic Man soulève un bulldozer en carton, et vous obtenez une bisserie médiocre mais particulièrement sympathique.
Pour le reste, le scénario est de facture classique. Attention, SPOILERS !

Supersonic Man vient de l'espace et arrive sur Terre pour combattre le crime et le mal. Pour y parvenir, il devra affronter le terrible Docteur Gulk, qui a décidé de prendre le contrôle de notre planète grâce à son organisation secrète.
Et oui, le scénario n'est qu'une copie avariée du film de Richard Donner. Ensuite, Supersonic Man a bien souffert du poids des années.
Cette série B brille surtout par sa naïveté, ses nombreux stock-shots de la ville de New York, son côté kitsch et sa musique disco et franchement pénible pour les oreilles. Bref, dans son genre, Supersonic Man reste un sacré nanar !

Note: 01/20 (pour l'affiche kitsch)
Note nanardeuse: 16.5/20

 
Supersonic Man - bande annonce

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