Trop longue, poussive, l’intrigue se perd en digressions et en monologues insipides. De fait, Phyllis Dorothy James marque, dès le départ, son aversion pour ce pauvre Darcy qu’elle prive de son épaisseur, son épouse subit le même sort. Elles les condamnent au ridicule alors que Wickham, en salaud magnifique, s’en sort avec les honneurs !
Si l’idée est séduisante, le résultat n’est pas à la hauteur de mes espérances. Je suis morte d’ennui à Pemberley !
Heureusement, Arte a eu l’excellente idée de diffuser la délicieuse série Lost in Austen (orgueil et Quiproquos), un détournement joyeux et fin du roman le plus connu au monde, révélant ainsi sa belle modernité. Un soir, Amanda Price, charmante mais pas si bien que cela dans son époque, se retrouve nez à nez avec Elizabeth Bennet. Elles échangent leur place et la fraîcheur d’Amanda va tourner bien des têtes ! Un régal absolu !