Visite de Nantes

Publié le 02 août 2012 par Stephaniehk

Voilà qui est un peu moins exotique que les billets précédents, certes, mais c’était notre première visite dans la ville de Nantes

Nous avons profité d’un passage obligatoire là-bas (retour de Monsieur via l’aéroport de Nantes) pour nous balader en ville. Le soleil n’était pas vraiment au rendez-vous mais nous avons finalement échappé aux gouttes de pluie et même déjeuné en terrasse.

La vieille ville a un charme certain mais il faut bien reconnaître que le dimanche, c’est horriblement ‘mort’ malgré la période estivale.

Première étape: le château des Ducs de Bretagne. Un impressionnant édifice rénové récemment (15 ans de travaux dont 3 où il a été complètement fermé au public, il a rouvert au public en 2007) et dont l’architecture témoigne des diverses époques de construction et agrandissements (du 15ème au 18ème).

 

Nous nous sommes contentés d’un tour sur les remparts (l’intérieur est occupé par le musée d’Histoire de Nantes), la promenade offre de jolies vues sur la ville et sur l’édifice lui-même.

 

 

 

Des remparts, nous apercevons aussi la tour du Lieu Unique, un témoignage important de l’histoire plus récente de la ville: il s’agit en effet de l’une des deux tours de l’usine des biscuits LU.

 

Construite en 1885 par la famille Lefèvre-Utile, l’usine devient rapidement l’une des plus modernes de la ville (et une réussite avec la creation du biscuit Lu en 1886). Les deux tours sont ajoutées en 1909 pour symboliser ce succès.

Endommagées pendant les bombardements de 1943, les tours survivent mais sont finalement ‘décapitées’ lors de grands travaux en 1972. La tour de droite disparait complètement au profit d’un grand hotel. Après plusieurs alliances, rachats et vagues de modernisation, l’usine finit par être abandonnée en 1986. La ville rachète le site en 1995 et entreprend sa restauration. La tour restante sera restaurée en 1998 à l’occasion de la coupe du monde de football d’après les clichés d’époque. La tour se visite, elle est équipée d’un système rotatif qui permet d’admirer le panorama à 360 degrés.

A l’intérieur, des expositions, concerts ou autres manifestations sont organisés: le Lieu Unique est né (respectant les initiales L.U. )

Lors de notre visite, des ateliers mi sportifs mi artistiques célébraient le début des Jeux Olympiques.

 

Entre le chateau et le Lieu Unique trône un fantôme plutôt pathétique: l’hotel de la Duchesse Anne.

Construit en 1930, ce batiment Art Deco fut une figure emblématique de la ville jusqu’au 17 juin 2004 – date à laquelle il fut complètement ravagé par un incendie. Depuis, la bataille juridique entre propriétaires, gérants et assureurs fait rage et entraine la dégradation du site (squats, intempéries…). Après avoir envisagé de restaurer l’ensemble pour en faire un nouvel hotel, on s’orienterait aujourd’hui vers un ensemble d’appartements…

Autre monument, majeur, de la ville de Nantes: la cathédrale St Pierre. La construction de l’édifice s’est échelonnée sur 457 ans entre 1434 et 1891, mais l’emplacement est occupé par des bâtiments religieux depuis le 4ème siècle.

 

 

La cathédrale a été classée monument historique en 1862 soit 29 ans avant son inauguration!

Suite aux bombardements de 1944 puis à un incendie accidentel qui détruisit toute la charpente en 1972, la cathédrale a bénéficié des travaux de restauration les plus importants jamais offerts à une cathédrale en France.

Nous poursuivons par le centre ville et les ruelles piétonnes. C’est mignon et bien décoré mais encore une fois… mort!

 

Je vous laisse chercher le ‘détail’ d’importance dans la photo ci-dessous

 

On trouve quelques animations autour d’oeuvres “éphémères”, comme cette sorte de cabane:

 

… ou encore un faux Mont Gerbier de Jonc aménagé en mur d’escalade:

 

 

 

 

Et il y a bien une source sous le Mont Gerbier de Jonc

Dernier arrêt: le passage Pommeraye – un lieu connu des cinéphiles (Lola et Une Chambre en Ville)

 

 

Inaugauré en 1843, le passage permet de relier la rue de la Fosse et la rue Santeuil. La galerie s’étale sur 3 niveaux reliés par un escalier magistral. Le denivelé entre l’entrée et la sortie atteint plus de 9m!

 

La ferronerie et les décorations en stuc sont tout à fait remarquables. Le passage a été classé en 1976.

 

Petit aperçu du campanile de l’Eglise Sainte-Croix et de la façade de celle de Saint-Nicolas:

 

Et une (bonne?!) adresse pour une future visite