Patricia Laranco.

Par Ananda

Dans la pénombre verte, aqueuse de l'été

aussi douce et fluide qu'un effleurement

le plafond semble traversé par de longs doigts,

par des moires ou des ondes aux mouvements herbeux

ou marins qui font frissonner sa pâle chair;

énigmatiques, en la fenêtre, les volets

encore clos attirent à eux le grand jour

et forment avec lui une stèle levée

qui entrelace dans son tamis délicat

les interstices d'éclat et les failles d'ombre


Patricia Laranco.