Alors que l’exploitation du gaz de schiste vient tout juste de commencer sur le territoire australien, le président de la République François Hollande a répété que la technique de la fracturation hydraulique resterait interdite en France.
Mercredi 15 août, le chef de l’Etat qui était en vacances au fort de Brégançon, dans le Var, a reçu une délégation qui milite contre l’exploitation du gaz de schiste, une méthode nocive pour l’environnement.
« Tant qu’il n’y aura pas de techniques sûres, il ne se passera rien » a assuré François Hollande.
Cependant plusieurs permis de prospection du gaz de schiste ont d’ores et déjà été accordés dans plusieurs régions françaises, et le porte parole de la délégation a demandé au président un moratoire sur ces forages.
Si la technique de la fracturation hydraulique semble clairement inenvisageable par le gouvernement, celui-ci n’écarte pas la possibilité d’exploiter le gaz de schiste présent sur le territoire, si une autre technique, plus respectueuse de l’environnement, permet de le faire.
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault l’a déclaré aujourd’hui sur BFM TV, « le débat (sur l’exploitation du gaz de schiste) n’est pas tranché ».
« Il faut qu’on mette sur la table les différentes solutions qui pourraient exister et qui ne seraient pas polluantes ».
La question du gaz de schiste sera évoquée le 14 septembre, à l’occasion de la conférence environnementale sur la transition énergétique organisé par le gouvernement.