Chouette 10 places à gagner pour aller voir DU VENT DANS MES MOLLETS de Carine Tardieu !

Par Lilicastille

J’ai eu le plaisir de découvrir en avant-première un bien joli film, DU VENT DANS MES MOLLETS écrit et réalisé par deux femmes : le scénario et les dialogues sont de Carine TARDIEU et Raphaële MOUSSAFIR, d’après le roman et la BD éponymes de Raphaële MOUSSAFIR.

À l’écran, également un monde de femmes, de l’institutrice à la psychologue en passant par la mère, la grand-mère et la mère de l’amie de la fille. Trois rôles masculins, celui du père, qui reste important, et quelques brèves apparitions du proviseur de l’école et du grand-frère de la meilleure amie.

DU VENT DANS MES MOLLETS, c’est l’histoire d’une petite fille de 9 ans qui vit avec ses parents et sa grand-mère en 1981. Je ne vous en dirai pas plus.

Si au premier abord j’ai eu l’impression de revoir un mix entre L’effrontée et Le petit Nicolas, c’est finalement un tout autre film, à la fois drôle, cru et intelligent que j’ai suivi tout du long. Mis à part quelques scènes un peu cliché, presque des reprises de scènes de BD, comme le parcours de la maîtresse d’école adultère par exemple, on découvre dans DU VENT DANS MES MOLLETS une analyse d’une incroyable justesse des relations mère-fille trois générations durant, du poids de l’histoire familiale dans les relations du couple et parents-enfant, ainsi que la vision sans concession des interrogations d’une petite fille sur les thèmes de l’angoisse, la mort et la sexualité, traités sans fard mais avec humour et finesse.

Des dialogues au tac-au-tac et bien ciselés sont portés par le jeu d’une Agnès JAOUI au PH neutre, fort éloigné de celui des rôles qu’elle a l’habitude d’incarner, l’excellent Denis PODALYDES, en père cynique un peu perdu dans un monde de femmes mais qui parvient à retrouver sa place et l’étonnante Juliette GOMBER, toute jeure actrice non-professionnelle, émouvante et fraîche, fille d’une amie de la réalisatrice. On découvre aussi avec plaisir Anna LEMARCHAND, l’autre petite fille, Isabelle CARRE (d’où peut-être en partie mon association avec L’effrontée), Isabella ROSSELLINI superbe et sublime, Judith MAGRE et Elsa LEPOIVRE.


C’est aux dernières minutes du film que la métaphore « du vent dans mes mollets » prend tout son sens et que mes poumons se sont emplis un peu plus fort que d’habitude de cette vie qui nous entoure.

Un bien joli film donc, un film de femmes, drôle et intelligent, que je vous invite à découvrir.

Pour vous allécher, je vous propose un petit teaser et, si j’ai choisi celui-ci, c’est que moi aussi j’avais 9 ans en 1981 et que, moi aussi, j’ai eu le droit à la même réplique de l’orange à Noël…

Et comme je suis une fille trop sympa. Je vous fais gagner 5×2 places (valables dans toute la France métropolitaine) pour que vous passiez un bon moment sans dépenser une pépette (ça aussi, c’est bien une expression des années 80).

Comment qu’on fait ? Il te suffit d’inscrire en commentaire (là, juste en bas) quelque chose qui te rappelle ton enfance (un jouet, un aliment, une chanson, une émission télé…). Trop fastoche. Tu as jusqu’au jeudi 5 juillet minuit . Après, je tirerai au sort et hop ! Tu feras peut-être partie des 5 gagnants de 2 places de ciné !

Sortie en salle le 22 août.