Critiques Séries : Coma. Mini-series. Part 2.

Publié le 05 septembre 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

Coma // Mini-series. Part 2 of 2.
FINAL PART


Coma aura sacrément été foirée jusqu'au bout. C'est le moins que l'on puisse dire. Pendant une bonne demie heure, l'épisode s'intéresse à tout autre chose et nous balade dans tous les sens avant de revenir à ce qui nous intéresse réellement. Je suis déçu que cette adaptation soit aussi ratée finalement parce que le potentiel était là et comme je le disais hier les noms derrière le projet et devant la caméra. L'épisode s'intéresse donc dans un premier temps à la folie de Peter Arno, le paient d'Agnetta Lindquist qui fait des rêves avec des arbres en papier. Le ridicule est là et le pauvre Michael Weston (Dr House) s'en sort terriblement mal. J'aimais bien l'idée du paranoïaque qui traque Susan durant toute une partie de l'épisode mais malheureusement, cela fini en queue de poisson. Quelle idée saugrenue que de nous écarter totalement du sujet principal de la mini série pour clôturer une intrigue dont tout le monde se moquait comme de sa dernière chaussette.
Pour aller chercher le potentiel de Coma il faut encore une fois revenir à Susan. La pauvre Lauren Ambrose remonte largement le niveau de cet épisode (comme de la première partie également), mais qu'est ce que son personnage manque de choses à faire. Coma avance de façon tellement prévisible et mécanique. Notamment quand il s'agit de tenter de chercher des réponses et qu'elle ne les trouvent malheureusement pas (c'est logique). Il va lui falloir l'aide de Mark Bellows, le preux chevalier servant toujours là pour l'aider même si il a eu la jambe cassée (d'ailleurs, je me demande comment on peut se relever et être aussi alerte après une chirurgie de la jambe ?). Mais ce n'est pas là la question. Coma manque de terrain pour développer ce qu'elle veut réellement développer. Cette histoire était intéressante mais elle ne pose aucune question (notamment de l'éthique médicale). J'avais envie que Coma bouscule un peu les mentalités, en profite pour nous offrir une très jolie critique de ce monde. Mais rien...
Du coup, l'action est là par moment. Et il faut encore une fois se laisser porter par le personnage de Susan. C'est elle qui se retrouve à chaque fois dans les pires situations et qui doit être sauvée la dernière minute des griffes de Mrs Emerson incarnée par la terrifiante (mais excellente) Ellen Burstyn. La pauvreté de Mrs Emerson c'est que le personnage n'a jamais eu l'occasion de réellement briller. Ce n'est pas ce côté ultra bavard sur son passé qui était passionnant. Sans compter que l'on tente de nous apprendre aussi des choses sur le grand père de Susan, sans réellement nous en dévoiler. Je reste donc sur ma faim, comme si Coma était une série inachevée qui n'avait pas grand chose à raconter (et qui ne savait pas du tout où aller). Car finalement, le manque de conclusion vient évidemment de cette non direction. On part dans tous les sens. Et le cast (qui est très bien), n'y est pour rien.
C'est là que la mort du Dr Howard Stark dans un accident de voiture apparait assez ridicule (je n'ai pas compris le but de cette histoire, surtout qu'elle n'a aucune conséquence par la suite). Coma fait donc beaucoup de happening. Elle nous offre des éléments que l'on emboite les uns avec les autres sans qu'il n'y ait réellement de cohérence derrière tout cela. C'est pourquoi, à l'écran, on s'ennui terriblement devant cet amas de choses ridicules. Je pense également au pauvre Professor Hillside qui faisait parti du mystère et qui va trouver le moyen de rendre son personnage beaucoup trop peu intéressant et bavard. Les scénaristes n'ont surement pas d'idée précise de ce que Coma était à la base. Du coup, le twist final (le fait que Mark fasse parti de cette grande étude) tombe à plat. Il était tout de même assez prévisible étant donner que cela arrive dans la plupart des films d'horreur. Globalement, Coma ne laisse donc rien aux séries et je pense qu'il faudra rapidement l'oublier.
Note : 3.5/10. En bref, malgré quelques scènes à suspense efficace, c'est encore une fois sur le talent de Lauren Ambrose qu'il faut se reposer.

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