Il paraîtrait...

Publié le 07 septembre 2012 par Ericguillotte

- que tout le monde a gagné, comme à l’école des fans. Le bras de fer dans les hautes sphères de l’industrie du luxe, le procès Louboutin VS Saint-Laurent, a accouché de deux vainqueurs, d’après les protagonistes. Le célèbre chausseur français a obtenu le droit de déposer ses fameuses semelles rouges comme image de marque. Le juge, se prenant pour Salomon, et un escarpin coupé en deux, un, ou voulant bénéficier de futures bonnes grâces du côté de la place Vendôme, s’est montré bienveillant avec Saint-Laurent également, donnant spécifiquement à Louboutin l’exclusivité pour, c’est précis, des chaussures d'une couleur contrastant avec des semelles rouges, en d'autres termes, YSL pourra vendre des chaussures rouges monochromes à semelles rouges. Subtile décision, et peut-être intéressée, ou tout simplement juste. Non, plutôt vénale, si les juges étaient incorruptibles, ça se saurait ! Et, pendant ce temps, justice toujours, justice encore, alors que le Hollande bashing devient une tendance éditoriale et un filon pour les news magazines de gauche, Hollande, secoue-toi, il y a le feu !, titre Marianne, Sont-ils si nuls ?, interroge Le Nouvel Observateur, même époque, autre lieu, Valérie Trierweiler attaque les magazines people Closer, Voici et Public, qui ont publié des photos du couple présidentiel en maillot, après la condamnation mardi de VSD à payer 2 000 euros à la colocataire élyséenne. La première dame qu’on ne nomme pas ainsi semble avoir besoin d’argent de poche, François serait-il radin à ce point ? Haut les mains, peau d’lapin, la maîtresse en maillot de bain, son avocat au turbin !

- que Thierry Aubin est directeur de recherche au CNRS, bioacousticien et responsable de l’équipe communication acoustique à l’université Paris-Sud-Orsay. Ne soyez pas surpris d’être étonné, on parle moins de bioacoustique que des candidats de téléréalité, avouons-le ! L’homme parcourt le monde pour étudier le langage des oiseaux, qu’il s’agisse de leurs cris ou de leurs chants. Le job est cocasse, on l’imagine ouvrir sa porte, enfin, sa cage, et faire comme l’oiseau, vivre d’air pur et d’eau fraîche, l’Aubin, d’un peu de chasse et de pêche, l’Aubin, mais jamais rien ne l’empêche, l’Aubin, d’aller plus haut. Le cri sert à se localiser ou pour donner une alerte, et le chant est utilisé par les mâles pour attirer les femelles en période de reproduction et pour éloigner les autres mâles de leur territoire. L’histoire ne dit pas si l’Aubin est né entre le 20 février et le 20 mars et nage en rivière tout en s’adressant aux volatiles, car je l’aurais bien imaginé, un petit poisson, un petit oiseau s'aimant d'amour tendre mais comment s'y prendre, quand on est d’espèces différentes. Et, pendant ce temps, même époque, autre lieu, alors que François et Jean-Marc glissent dans les sondages, Valérie attaque Closer, Voici et Public. La dame piaille qu’on ait vu ses cuisses et exige des euros pour compenser la calomnie ! Haut les mains, peau d’lapin, la maîtresse en maillot de bain, son avocat au gratin !

- que Vanity Fair suggère que l’Eglise de Scientologie aurait mené, en 2004, des auditions pour choisir une compagne à Tom Cruise. Où est le problème, on le fait bien chez nous pour des agriculteurs ! L’Eglise de Scientologie a tiré à boulets rouges sur l’article qualifiant les sources du magazine d’opposants à la Scientologie, d’apostats, de menteurs patentés et d’adeptes du parjure faisant leur autopromotion. Tout à fait ! Exactement ! A minima ! Des jaloux, des envieux, des ringards qui utilisent le bel acteur pour se vendre. Il faudrait leur lancer des cure-dents dans les yeux, leur frotter la langue à la pierre polie pour les éduquer, leur faire visionner Top Gun en boucle 24/24 pendant 7 jours. Les années ont passé et, soudainement, Katie Holmes, épousée en 2006, a demandé le divorce d’avec Tom en juin dernier, à la plus grande surprise de l’acteur, selon les médias américains, qui spéculent sur les raisons de la séparation, supputent sur la cause, les causes, conjecturent, présument mais ne prouvent aucune hypothèse, car ce n’est pas leur souci, ils vendent du papier, ce qui, après tout, n’est que leur seul objectif. Pendant ce temps, même époque, autre lieu, Mme Trierweiler avertit Vanity par avance et à distance en attaquant à tout va. La first, qu’on ne sait plus nommer, pourrait demander de gros dommages et intérêts à Fair, s’ils osaient. Gare ! Haut les mains, peau d’lapin, la maîtresse en maillot de bain, les procès sont son gagne-pain !