Agitation intérieure. Mon corps remue, mon cerveau s'emballe.
5h30, je descends, je n'en peux plus. Ne riez pas (en fait si, c'est tellement ridicule que vous pouvez...), à cette heure-là, je pense même à aller faire 1 heure de sport (cuisse/abdos/fessiers) ou encore tenter le truc du sucre filé. Ouais.
Je m'allonge sur le canap', je regarde les dernières infos sur Twitter. A 5h30, aucun de mes followers n'est réveillé. 6h. Je préprare le petit déjeuner. Même pas sommeil. j'ai la patate. 7h, je réveille la petite famille. J'ai un flot de paroles accéléré.
C'est quand la dernière fois que je me suis payée une nuit blanche ? Impossible de me souvenir. Se coucher tard, très trad, très très tard, sans bosser le lendemain, bien sûr. Mais une nuit blanche en enquillant sur une journée de taf, pas souvenir. Y'a (trop) longtemps.
Je ne vais pas tenir la journée, c'est sûr. Et puis si, la journée passe, je suis toujours aussi speed. Mes mots sont mitraillettes, mes gestes sont rock'n'roll, je sautille. Pas d'yeux qui piquent, pas de bâillements, rien. J'ai une pêche d'enfer. Tellement d'enfer que je sens bien que ce n'est pas normal. Pas à ce point. Pas après une nuit blanche. Je sens mon coeur qui fait boum. Je cherche.
Samedi après-midi, j'ai vu un doc. Rhinopharyngite et début d'otite. Pivalone, Paracétamol, et... et... du Prednisolone EG 20 mg (corticoïdes), un truc "qu'il vaut mieux prendre le matin au petit déjeuner parce que ça énerve". Je sens que c'est ça le truc pas normal.
Coup de fil au médecin. Je lui explique la situation.
"En effet, le Prednisolone est un dopant qui était même utilisé il y a quelques années par les cyclistes du Tour de France, à plus forte dose bien sûr. Vous devez être très sensible au produit... Oui, oui... arrêtez-le..."
Putain, j'arrête ce truc. J'ai les nerfs rouges et mon cerveau s'échappe. Sans moi.
Bizarre de (mé)doc.