Le progrès social, c'est pour quand ?

Publié le 16 septembre 2012 par Despasperdus

Cette semaine, Ouest-France rapporte que depuis le 15 juillet dernier, les salariés se mobilisent contre l'ouverture dominicale du magasin Dia à Fougères.

Les raisons sont multiples, telle la banalisation :

« Il faut que les clients comprennent que venir un dimanche matin dans ce magasin, c'est inciter les autres enseignes à en faire de même. Le risque c'est que le dimanche devienne une journée ouvrable. »

La dégradation de la vie de famille :

« Les employés n'ont plus de week-end et cela empiète sur la vie de famille.»

Enfin, la désertification du centre-ville par des commerces qui ne peuvent lutter contre la concurrence d'une grande enseigne :

« Il ne faut pas que cela se répercute sur le commerce de proximité. Il faut garantir cette richesse. »

Maintenant que les données sont exposées, récapitulons :

  • attendu que le travail dominical ne crée pas d'emplois pérennes dans les grandes enseignes, ni ne booste l'économie;
  • attendu que le travail dominical supprime des emplois dans les commerces de proximité;
  • attendu que les répercussions sur la vie des salariés sont néfastes pour la vie de famille et la vie associative;
  • attendu que les salariés s'opposent au travail dominical malgré les menaces de licenciement...

Par ces motifs, un pouvoir de gauche devrait agir pour limiter le travail dominical et pour décourager le patronat d’enfreindre la législation.

Et rapidement pour améliorer la vie des salariés en lutte comme à Valognes, et pour ôter cette épée de Damoclès qui pèse sur les salariés de la grande distribution !

La majorité socialiste et environnementaliste ne part pas de rien. Elle dispose de la proposition de loi du Front de gauche visant à limiter le travail dominical, déjà votée par le Sénat.

ALORS, CAMARADES SOCIALISTES, LE CHANGEMENT LE DIMANCHE DANS LE PROGRÈS SOCIAL, C'EST POUR QUAND ?