La transhumance en vallée de Barèges en 1914

Par Baudouindementen @BuvetteAlpages
La transhumance en vallée de Barèges en 1914

La transhumance

De tout temps, on a vanté les qualités supérieures des pâturages de Barèges : les vieilles archives font mention de la transhumance.

Certains propriétaires des basses vallées croient que l’herbe des hauts sommets possède des vertus que n’auraient pas les meilleurs herbages des plaines. Si cette croyance constitue un simple préjugé, il faut reconnaître néanmoins qu’elle produit de bons résultats qui doivent sans doute être attribués à la pureté de l’air respiré à cette altitude plutôt qu’à la nature du fourrage absorbé. Ce serait donc simplement une cure d’air que feraient les animaux.

Quoi qu’il en soit, il est de tradition, dans le Lavedan, d’envoyer pendant l’été, les troupeaux sur les montagnes de notre vallée. Quand la belle saison est venue, vers le mois de juin, divers propriétaires d’une même commune ou de communes voisines s’entendent pour fixer le jour du départ du troupeau pour la montagne don ton a loué le pâturage. Après quoi, chacun procède à l’application des signes particuliers qui lui permettent de reconnaître plus tard ses propres bêtes.

La couleur de la maison est appliquée sur la laine. Elle est indélébile ; c’est une teinture dont les procédés de fabrication se sont, avec le temps, beaucoup perfectionnés. Trois couleurs sont en usage : noir, rouge et bleu. Mais comme cette gamme serait vite épuisée avec un troupeau de plusieurs propriétaires, on varie l’application ; tantôt c’est sur le cou, tantôt sur le dos, ou sur une croupe ; tantôt la tache distinctive est formée de deux couleurs, etc.

La toilette des moutons terminée, la provision de sel faite, on accroche au cou de chaque chef de file, d’ordinaire le plus beau du troupeau, la clochette dont le timbre n’a rien d’argentin. On conçoit le service que cet instrument peut rendre aux gardiens par les temps embrouillardés ou brumenux qu’on rencontre assez fréquemment dans la montagne. Brebis et moutons eux-mêmes, par ces mêmes temps, en profiteront pour ne pas trop s’écarter.

Le troupeau est prêt à partir, mais où va-t-il exactement et dans quelles conditions doit s’effectuer ce voyage?

La mise en route s’effectue avec la plus grande célérité. Les troupeaux qui doivent aller pacager dans la même montagne sont mis en marche de façon à ce qu’ils se suivent à peu de distance les uns des autres et à ce que l’entrée se fasse le même jour. D’avance on sait qu’il faut, par exemple, être à Gèdre à la pointe du jour. On règle la marche et le départ sur cette donnée. Le troupeau, à partir du moment du départ, ne s’arrête jamais pour prendre de nourriture, et cela se conçoit : sur tout le parcours, il y a des propriétés privées avec toutes sortes de récoltes.

Le pont de Pescadere On comprend toute la vigilance qu’il faut exercer et le soin qu’il faut apporter dans la conduite de pareils troupeaux. Car il faut éviter l’entrée dans les champs voisins de la route; d’autre part, il faut empêcher qu’une bête ne soit poussée dans un précipice ou foulée par les voitures que l’on rencontre. On voyage le plus possible dans la soirée, la nuit et la matinée, quand la circulation des véhicules n’est pas encore importante, car on doit toujours laisser libre une partie de la route. D’ordinaire, les bestiaux, au dessus du Pont Neuf de Lourdes, prennent la route de Davantaygue (NDLB : petite communauté ancienne du Lavedan, formée d'une quinzaine de paroisses autour de Beaucens sur le versant droit du gave de Pau entre Argelès-Gazost et Pierrefitte-Nestalas); s’ils vont dans la vallée du Bastan, ils traversent le pont de Pescadere, sinon ils passent par Sassis et reviennent sur la rive droite au pont du Gave.

Il y va de l’intérêt du chef des bergers d’arriver ou de marcher le plus rapidement possible. De cette façon, il ne se perd jamais aucun mouton et les accidents sont bien moins nombreux que si on leur laisse le temps de sauter dans un champ ou de descendre dans le ruisseau.

Il faut avoir assisté au passage d’un de ces troupeaux pour se rendre compte, tant à l’aller qu’au retour, de l’habileté qu’il faut déployer dans la conduite d’une troupe aussi considérable. On ressent même à ce spectacle une impression particulière qui a bien son charme. D’abord, la venue du troupeau s’annonce de fort loin, le tintement des clochettes se perçoit à de grandes distances, bien avant de voir les troupeaux qui à ce moment, peuvent être cachés par les détours. En outre, on aperçoit presque toujours un nuage immense de poussière qui décèle la marche. A mesure que la ramade s’approche, le bruit des sonnailles s’accentue de plus en plus jusqu’à devenir assourdissant.

D’autre part, la voix des bergers qui s’interpellent, le bêlement à peu près constant et alternatif des agneaux et de leurs mères, forment une vaste cacophonie, intéressante surtout par le ton plaintif qui s’échappe de cette masse roulante. Et au milieu de tout ce bruit se perçoivent les aboiements répétés des chiens de bergers ou des gros chiens des Pyrénées, dont le rôle, en cette circonstance, est aussi admirable que précieux.

Par moments, le berger éclaireur, pour ranimer la marche languissante de la ramade ou pour franchir rapidement une région bordée de cultures, distribue une poignée de sel aux moutons qui sont en tête et qui accourent pour s’en saisir. Aussitôt, le reste de la troupe inconsciente suit le mouvement qui, faute de sel, ne se serait pas produit si rapidement. Enfin, la ramade atteint les sentiers de la montagne, où la surveillance des bergers se relâche quelque peu jusqu’à destination finale.

Nos pâturages sont abondants et les troupeaux de notre vallée n’en pourraient de beaucoup, consommer l’herbe. Certains quartiers, dans chaque montagne, sont réservés exclusivement aux bestiaux de nos paysans. Les autres sont affermés : voici comment. Comme tout le reste, la montagne est indivise entre toutes les communes du canton, et gérée par le syndicat de la vallée de Barèges. Tous les quatre ans, les montagnes sont mises en adjudication pour la belle saison, c’est à-dire pour l’époque correspondant au séjour des troupeaux. Ce sont toujours des indigènes qui sont adjudicataires : c’est une des clauses du cahier des charges. Cette vente se fait à l’hôtel de ville de Luz. Mais derrière le naturel du pays, il y a toujours un paysan du Lavedan qui lui a donné une indication pour arriver à un chiffre déterminé d’avance et au sortir de l’hôtel de ville, ou peu de temps après, le Barégeois fait cession de sa ferme au Lavedanais. Celui-çi se met immédiatement en mesure de trouver les têtes de bétail nécessaires : on sait combien chaque montagne peut en contenir. Les frais sont répartis proportionnellement au nombre de bêtes de chaque propriétaires : rarement ce prix dépasse un franc par tête, y compris le salaire et la nourriture des bergers.

En dépit des aléas que présente cette industrie pastorale, elle se renouvelle très régulièrement ; le nombre des moutons transhumés est toujours sensiblement le même : elle n’est pas de beaucoup, sur le point de disparaître, car il est démontré que, en dépit de la location élevée des pâturages, les propriétaires y trouvent un réel avantage.

Fixons le lecteur sur la responsabilité des bergers à l’égard des propriétaires. Moyennant la redevance fixée, le berger chef s’engage à rendre le nombre des bêtes qu’on lui a confiées. Parfois, un accident entraîne la disparition d’un mouton sans que ses restes se puissent retrouver ; aujourd’hui, c’est rare ; autrefois, avec les loups et les ours, cela se voyait fréquemment : le chef en doit la valeur. Mais si, par la suite de maladie, de chute dans un précipice, la bête vient à mourir et que le chef puisse montrer la peau, il n’y a lieu à aucune indemnité.

Dès l’arrivée de la ramade sur la montagne, elle est distribuée dans les divers quartiers selon les indications du chef, un itinéraire précis est fixé à chaque berger pour que, à un moment donné, il soit possible de retrouver une fraction du troupeau à l’endroit indiqué à l’avance. Cette mesure d’ordre est indispensable ; c’est une des conditions essentielles pour qu’une pareille entreprise soit fructueuse aux gens et aux bêtes.

Il faut que le chef connaisse bien la montagne où se trouve le troupeau pour faire parvenir les vivres, le sel, en un mot les provisions, ou encore établir une surveillance effective. Et dans le cas de maladie ou d’accident, il est prudent d’agir sûrement et le plus vite possible.

Maintenant que nous sommes assurés de la nourriture du troupeau pendant la durée de la transhumance, voyons un peu comment s’alimentent les bergers pendant le même temps. La règle veut que l’entrepreneur nourrisse ses aides, comme on nourrit les domestiques, d’une façon convenue à l’avance.

Pour cela, il s’entend au préalable avec des pourvoyeurs qui, à jour fixe, ordinairement tous les huit jours, montent les provisions de bouche à l’endroit déterminé. On croirait tout d’abord qu’il suffit de porter du pain et du sel, et que le lait est un aliment dont on fait une grande consommation. Si cela est vrai pour d’autres montagnes, il ne peut en être ainsi lorsqu’il s’agit de bêtes à laine. Outre que les brebis n’ont pour la plupart plus de lait, on réserve toute la production aux agneaux qui les accompagnent ou à ceux qui, par exception, naissent sur la montagne. D’autre part, les pâtres sont peu friands de lait, et préfèrent le vin, dont on leur sert parfois, chaque semaine, une ration déterminée. Cependant, quelques troupeaux renferment des chèvres, pites, à longues mamelles, et fournissant un lait abondant. En plus, les bergers sont munis de petits jambons, formés avec l’épaule des cochons : ampetes ou espalletz. Comme on le voit, il se fait, pendant cette époque, un service régulier entre la basse vallée et la haute montagne, et qui réclame de la ponctualité et une grande exactitude.


A la tombée du jour, le berger ramène le troupeau dans l’endroit où il doit passer la nuit: le coeyla. C’est un emplacement choisi depuis un temps immémorial, ordinairement abrité par des rochers ou des murs en pierres sèches, qui préservent en partie les animaux du vent régnant dans la contrée à cette époque de l’année. Le troupeau n’en couche pas moins à la belle étoile.

Le berger se réfugie dans une cabane située dans un coin du coeyla. Sa construction est fort ancienne ; elle est en pierres sèches, parfois adossée à un rocher ;  la toiture est en mottes de gazon ; elle subit chaque année des dégâts de peu d’importance que le berger est obligé de réparer. La construction et les grosses réparations de ces cabanes sont à la charge du syndicat de la vallée. Parfois, mais plus rarement, le berger utilise certaines grottes naturelles peu profondes, qu’il aménage pour la circonstance.

Comme les nuits sont froides à de semblables altitudes (1800 à 2500m), les couvertures en laine jouent un grand rôle dans la constitution de la couchette du berger. Un autre vêtement aussi très important est la fameuse cape ; qu’un berger emporte toujours, quand il quitte sa cabane. C’est dans ce vaste manteau, avec pélerine et capuchon, qu’il s’enveloppe complètement par les journées froides et brumeuses, et surtout pendant la nuit. D’ailleurs, il ne se déshabille jamais pour dormir ; et la porte de sa cabane reste toujours ouverte. Cette pratique se conçoit facilement et ne demande pas d’explications. Autre-fois, elle avait encore plus qu’aujourd’hui sa raison d’être, car le troupeau pouvait être visité, pendant la nuit, par les ours, les loups, les lynx. Les chiens donnaient l’alarme et combattaient, le berger accourait, pas assez vite cependant pour que quelques bêtes ne fussent enlevées. Aujourd’hui les surprises nocturnes de ce genre ne sont plus à redouter, et le berger peut dormir tranquille.

Quand le coeyla sert de couchette quelque temps à un aussi grand nombre de moutons, il est recouvert d’une couche de crottin assez considérable. Presque toujours ce fumier reste dans les parcs où il s’entasse, il devient du terreau sur lequel quelques herbes vulgaires poussent avec une vigueur fantastiques. Dans certains coeylas à portée des germs, comme aux Lahuettes de Coumeli, chaque matin, des personnes, avec des balais, ramassent en tas la provende de la nuit et vont l’épandre dans leurs prés.

Quelles sont les occupations du berger ? Elles sont nulles ou à peu près. A part la surveillance qu’il exerce sur la santé des moutons, il n’y a plus rien à faire tout le temps qu’il reste là haut. Il arrange son itinéraire de manière à se trouver sur les montagnes les plus élevées avec les plus fortes chaleurs et à se rapprocher insensiblement des régions plus basses à mesure que les nuits deviennent plus froides. Quand la température baisse et que les journées deviennent pluvieuses, la place n’est plus tenable ni pour les hommes, ni pour les bêtes, et l’on songe à la descente. Cette époque est invariablement les environs du vingt août pour la plus grande partie, le vingt septembre pour le reste. Le retour se fait par le même chemin que l’aller et s’effectue dans les mêmes conditions.

L’opération de la reconnaissance, tria, a bien aussi son charme pour un spectateur désintéressé. On conçoit combien la marque distinctive dont nous avons parlé au début facilite cette opération, qui prend néanmoins encore assez de temps en raison du grand nombre de bêtes ovines rassemblées autour de la cabane. On fait tourner tout le troupeau en rond, et au fur et à mesure que devant chaque propriétaire, passe un mouton de sa marque, il le prend et l’emmène à l’écart ; on constitue ainsi une série de petits troupeaux, ayant chacun son berger particulier qui veille à ce qu’aucune bête ne s’écarte, et en assume la direction jusqu’au moment du retour à la maison.

Les troupeaux qui restent sur la montagne entre le 20 août et le 20 septembre prennent le nom de seguides.

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Source : Archives départementales. Monographie de la vallée de Barèges par Jean-Pierre Rondou, instituteur à Gèdre, Tome 3, partie "Moeurs, habitudes, coutumes", page 205 à 207.

Commentaire

Il est drôle et surprenant que Jean-Pierre Rondou attribue les bons résultats des éleveurs à la pureté de l’air respiré à cette altitude plutôt qu’à la nature du fourrage absorbé.

Le troupeau est constitué des troupeaux de plusieurs propriétaires qui se regroupent et engagent des bergers. Berger, berger éclaireur, chef berger, de gros chiens des Pyrénées, dont le rôle, en cette circonstance, est aussi admirable que précieux. Rien ne manque pour un gardiennage humain efficace, même le patou alors que l'ours ne fait guère plus parler de lui maintenant.

Les propriétaires des bêtes paient un franc par tête, y compris le salaire et la nourriture des bergers. Moyennant la redevance fixée, le berger chef s’engage à rendre le nombre des bêtes qu’on lui a confiées.

Le texte de Jean-Pierre Rondou est aussi intéressant par ce qu'il nous explique les responsabilités du berger et les indemnisations : "Parfois, un accident entraîne la disparition d’un mouton sans que ses restes se puissent retrouver ; aujourd’hui, c’est rare ; autrefois, avec les loups et les ours, cela se voyait fréquemment : le chef en doit la valeur. Mais si, par la suite de maladie, de chute dans un précipice, la bête vient à mourir et que le chef puisse montrer la peau, il n’y a lieu à aucune indemnité." Le chef berger payait au propriétaire la valeur des bêtes disparues; s'il trouvait et rendait la peau, il ne payait rien ! Les bergers étaint donc motivés pour le gardiennage. Les pratiques actuelles sont donc très éloignées des usages locaux, loyaux et constants.

Le chef berger donne des instructions précises aux bergers pour la conduite du troupeau : "un itinéraire précis est fixé à chaque berger pour que, à un moment donné, il soit possible de retrouver une fraction du troupeau à l’endroit indiqué à l’avance. Cette mesure d’ordre est indispensable ; c’est une des conditions essentielles pour qu’une pareille entreprise soit fructueuse aux gens et aux bêtes." Le berger est constamment présent pour le gardiennage et la conduite du troupeau. A comparer avec le cahier des charges de l'AOC Barèges-Gavarnie : "Au minimum une fois par semaine, l’éleveur effectue une surveillance du troupeau, soit de manière visuelle, soit par rassemblement des animaux."

Le chef berger sait constamment où se trouve le troupeau pour faire parvenir les vivres, le sel, les provisions, ou encore établir une surveillance effective. En cas de maladie ou d’accident, il est prudent d’agir sûrement et le plus vite possible. Enorme différence avec les méthodes actuelles où l'éleveur monte voir son troupeaux au mieux une fois tous les trois jours ou plus souvent, une fois tous les huit jours.

C'est par contre l'intervale en usage entre chaque montée des pourvoyeurs en denrées nécessaires : sel, nourriture, jambon et vin pour les bergers, les aides des entrepreneurs. Un service régulier entre la basse vallée et la haute montagne, et qui réclame de la ponctualité et une grande exactitude. Pourquoi faudrait-il s'embarasser de tout cela si les animaux pâturaient, comme le prétend la présidente de l'AOC, en liberté totale de jour comme de nuit, depuis 1850 ?

De plus, Jean-Pierre Rondou dément définitivement ce qu'affirme l'ASPP 65 de Marie-Lise Broueilh et de Louis Dollo ("son mode de surveillance et de parcours libre en montagne sans gardiennage depuis la nuit des temps.”) : "A la tombée du jour, le berger ramène le troupeau dans l’endroit où il doit passer la nuit: le coeyla. C’est un emplacement choisi depuis un temps immémorial, ordinairement abrité par des rochers ou des murs en pierres sèches, qui préservent en partie les animaux du vent régnant dans la contrée à cette époque de l’année."

Les bergers dormaient habillés : "Autre-fois, elle avait encore plus qu’aujourd’hui sa raison d’être, car le troupeau pouvait être visité, pendant la nuit, par les ours, les loups, les lynx. Les chiens donnaient l’alarme et combattaient, le berger accourait, pas assez vite cependant pour que quelques bêtes ne fussent enlevées. Aujourd’hui les surprises nocturnes de ce genre ne sont plus à redouter, et le berger peut dormir tranquille.

Quelles sont les occupations du berger ? Elles sont nulles à part la surveillance qu’il exerce sur la santé des moutons, il n’y a plus rien à faire tout le temps qu’il reste là haut !

"Des paysans montagnards qui perpétuent un mode d'élevage ancestral" : le slogan de l'Appellation Barèges-Gavarnie est une supercherie !
Le gardiennage de jour comme de nuit, la conduite permanente du troupeau, le regroupement nocturne du troupeau se pratiquent donc
depuis un temps immémorial, avec bergers et chien de protection, alors que l'ours ne fait guère plus parler de lui maintenant, jusqu'au vingt août pour la plus grande partie du troupeau, jusqu'au vingt septembre pour le reste !

Les affirmations de l'Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Pyrénéen Hautes-Pyrénées (ASPP65), de l'Association Interprofessionnelle du mouton Barèges-Gavarnie, et le chaier des charges de l'AOC sont une supercherie qui a berné autant l'INAO que l'organisation Slow-food !

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