Les auteurs citent des études précédentes (Wansink et al.*) qui révélaient en 2005 que les aliments que l'on décrit ainsi bénéficient de meilleures perceptions sensorielles. Alors, les enfants pourrait-ils être incités à préférer ou du moins à consommer les légumes avec la même approche? Les chercheurs Brian Wansink, David Juste, Collin Payne et Matthew Klinger de la Cornell University ont mené 2 études pour voir si l'utilisation de noms attrayants pourrait influencer la consommation de légumes chez l'enfant.
Dans leur première étude, des carottes « à l'ancienne » sont devenues des « carottes à rayons X» pour 147 élèves de 8 à 11 ans. Des carottes ont été servies durant 3 jours consécutifs. Sur les premier et dernier jours, les carottes
Dans la seconde étude, les carottes sont devenues «carottes à rayons X », le brocoli en « brocoli super énergie » et les haricots verts en «monsieur haricot rigolo ». Les chercheurs ont suivi, durant 2 mois les consommations dans 2 écoles de la banlieue de New York. Pendant le premier mois, les légumes sont restés anonymes et pendant le deuxième mois, ils ont pris leurs noms les plus attractifs et leur consommation a atteint 99%.
Des résultats qui démontrent qu'un peu d'imagination peut contribuer à la consommation de légumes chez les jeunes enfants. Ce qui est d'ailleurs vrai quel que soit l'âge, rappellent les auteurs.
Sources: Preventive Medicine (In press) Attractive Names Sustain Increased Vegetable Intake in Schools (Visuel @ foodandbrandlab@cornell.edu et @© Unclesam - Fotolia.com)
et *How Descriptive Food Names Bias Sensory Perceptions in Restaurants (Wansink et al.)
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