Je suis tombée hier sur quelques photos de Paolo Pellegrin, photographe italien (Magnum Photos) qui m'ont bouleversée.
Il y a eu d'abord celle-ci :
Cette découverte m'a amenée à parcourir l'album dont est issu cette photo : Il y a les ruines, les victimes, la terreur sur les visages, la colère, l'effroi et les cadavres, les sépultures, la douleur et l'incompréhension...
Alors voilà, parce que quand le talent d'un photographe pour couvrir ce genre d'évènement me saute ainsi aux yeux, il m'est impossible de garder ça pour moi. Je te mets ici le lien pour parcourir cet album qui est celui qu'il a réalisé pendant le conflit israélo-libanais de 2006 (c'est si proche, j'en tremblerais presque). Quand les images parviennent à dire mieux que des mots tout ce qu'est une guerre, on a l'impression de se trouver face à un travail exceptionnel et c'est l'effet que cet album m'a fait.
Pour clore ce billet en musique comme le veut la tradition, j'ai choisi, bien sûr, Ibrahim Maalouf. Ce trompettiste de génie d'origine libanaise dont il n'est plus -je l'espère- nécessaire de vanter le talent, tant celui-ci est grand.