Un produit de crise

Par Chroma @Chroma_France

Bento version moderne - © Chroma France

Du nouveau chez Chroma France. Le spécialiste du couteau japonais se lance dans la distribution d'un produit complémentaire, les bentos qu'il avait déjà traité en 2008 mais le marché n'était pas encore mûr. Il est vrai que ce second produit emblématique du Japon trouve sa place dans le réseau de revendeurs Chroma à l'heure où la France subit de plein fouet la crise de la dette. Au Japon ce produit d'abord cantonné dans le scolaire, s'est élargi aux adultes sous le poids d'une récession qui y dure depuis maintenant 20 ans. Comme le citait le journal Les Echos récemment : "pour compenser la baisse des revenus dans les entreprises de l'archipel les salariés nippons ont dû réduire leurs dépenses de vie quotidienne". Il est vrai que chez eux le phénomène n'est pas nouveau, depuis 1990 leur budget mensuel a été divisé par deux. Une étude de la Shinsei Bank fait état d'une baisse significative de l'argent consacré aux déjeuners d'entreprise des salarymen en l'espace de 20 ans. Aux repas de midis ceux-ci se nourrissent de plus en plus de bentos pour 5 € le repas d'autant plus qu'ils n'ont plus le temps de manger à midi (une vingtaine de minutes en moyenne) avant de dîner mieux en soirée.

Bento aux motifs japonais traditionnels - © Chroma France


Ce grand écart entre les bentos box et les couteaux n'en est donc pas vraiment un, c'est la continuité du repas du soir préparé au couteau comme il se doit au Japon et dont les restes sont accommodés le lendemain. Cette pratique culinaire existait en France jadis, les travailleurs se nourrissaient d’une copieuse gamelle maison, réchauffée et consommée sur place. Ce qui est nouveau c'est que les salariés du tertiaire se sont emparés du phénomène, on estime que 15 % d'entre-eux sont déjà adeptes ce qui fait en tout un salarié sur trois (35 %) qui emporte régulièrement son déjeuner sur son lieu de travail (37 % des salariés en province et 26 à Paris). Lorsqu'il n'y a pas de cantine, le pourcentage de salariés qui apportent leur déjeuner, au moins une fois par semaine, atteint alors 46%. Précisons que le but est triple :
- manger sain et équilibré en contrôlant le contenu de notre assiette (qualité des aliments et apports caloriques), le volume de la boite parfaitement adaptée aux besoins permet de ne pas manger plus que nécessaire
- manger économique en économisant quotidiennement le coût d'un repas à l'extérieur ou en restaurant d'entreprise (un repas maison équivalent restera toujours moins cher).
- manger écologique en nettoyant et réutilisant la boite, diminuant les emballages que l'on aurait avec des plats préparés de grande surface.

Lunchbox isotherme très féminine... - © Chroma France


En remplissant un bento de manière équilibrée on favorise également la lutte contre le cholestérol et le diabète. On évitera donc la mayo... et partira plutôt vers des pâtes ou du riz, accompagnés d'une omelette ou de jambon (protéines) ainsi que de légumes et fruits. Seule limite, votre créativité.
Notons l’existence de bento isothermes, permettant de manger chaud même lorsque l'on ne dispose pas de quoi réchauffer son assiette à l'heure du repas ! Pour en savoir plus, consultez le site de la boite bento et lunchbox

... Et aussi plus masculine - © Chroma France