Cergy Soit ! septembre 2012 (1)

Publié le 01 octobre 2012 par Onarretetout

Un dimanche après midi à Cergy Soit, c’est être obligé de choisir, de ne pas tout voir. Pourtant, on aimerait bien que tout soit comme avec le Cubiténistes : on place un cadre, des panneaux exprimant l’étonnement, le sommeil, la joie, toutes sortes de sentiments et d’expressions, on y met le public qui devient le spectacle, ce qu’il faut voir, avoir vu, et hop, on prend la photo. A la regarder, cette photo, j’entends encore les rires, sur les visages, je vois le plaisir d’être ensemble, ne serait-ce que cet instant.

 

Des exclamations, des applaudissements dans le parc de la Préfecture, c’est la Ligue des Utopistes non alignés. Je ne les avais vus qu’à la tombée de la nuit, mais, cette fois, il y a trop de monde.

Le service de plot’ection rapprochée pourrait peut-être m’indiquer ce qui se joue ailleurs au même moment. Je leur demanderai tout à l’heure mon chemin.

Il y a, à deux pas, Adrian Schvarzstein qui cherche Lucia pour qu’elle danse avec Juan. Juan, c’est lui. Lucia ne répond pas. Juan se démène, cherche et trouve du renfort parmi le public, toute une ribambelle de garçons pour porter les panneaux indiquant au public ce qui va se passer, ce qu’il faut faire, pour tourner la manivelle de l’orgue de barbarie, pour appeler Lucia, etc. Finalement il va trouver, ce jour-là, Valérie, qui, ma foi, danse plutôt bien. Sur un rythme soutenu, il tiendra ses spectateurs en haleine et en rires. Et, avec lui qui était seul, ce sont plus de dix personnes qui saluent à la fin.

J’ai apprécié les acrobaties du Galizian Urban Project mais je n’en ai pas vu grand-chose : le dispositif ne permettait qu’aux premiers rangs de spectateurs de bien voir et l’enchaînement de prouesses physiques n’a pas suffi à me retenir.

Je suis entré dans le Supermarché Ferraille des Requins marteaux, mais je n’y ai pas trouvé beaucoup d’intérêt.

Les trois spectacles suivants, heureusement, ont comblé mon attente.

A suivre