HAIL TO THE (Mc)QUEEN

Publié le 03 octobre 2012 par Lasouristeigneuse

La dernière fois que j’ai intitulé un billet de ce même titre, c’était pour faire un adieu à celui qui était pour moi une source de dévotion presque digne d’un culte ; il était pour moi le créateur absolu aussi rare que l’oreille du même nomen musique. Il tenait plus du génie et du sorcier tant son incroyable créativité envoutait les univers les plus étranges et déroutants pour les transcender en arcanes esthétique d’un monde éblouissant, le temps d’un défilé.Fan de McQueen comme je le suis de Bowie, avec autant de ferveur et d'admiration, sa disparation a enseveli avec lui la dévotion fiévreuse que je portais à la maison du même nom.Aussi talentueuse qu’était Sarah Burton, pour moi elle avait jusque là l’immense défaut de ne pas être Alexander, et ce malgré les louanges, malgré Kate Middleton et malgré les triomphes de ses défilés. Elle n’était pas Alexander.Quand on a placé ainsi un créateur à la place délicate de clef de voûte de son univers mode, aucun successeur aussi talentueux soit-il ne peut alors trouver grâce dans la difficile tâche d’avoir à le remplacer.Jusqu’à présent je me suis intéressée plus que distraitement au travail de Sarah Burton pour McQueen et j’avoue que l’épisode Middleton m’avait conforté dans ce reniement délibéré d’un nom que j’avais tant aimé.C’était jusqu’à hier.Sarah Burton vient de me subjuguer. Ce défilé m’a envouté presque autant que ceux d’Alexander, et elle vient de patiner sa patte trop féminine qui jusque là me rebutait un peu et de la fondre merveilleusement et parfaitement à l’identité de McQueen ; Pour la première fois depuis 3 ans McQueen m’a enchanté. Ré-enchanté.Après mon adieu au Roi, Voici mon salut (tardif) à la reine.
  
 












 







 

 La Souris Teigneuse