Une gauche liberticide au pouvoir

Publié le 05 octobre 2012 par Copeau @Contrepoints

Les droits fondamentaux des citoyens français sont de plus en plus bafoués par un État d’autant plus agressif qu’il est en difficulté.
Un billet d’humeur du Parisien libéral.

Le constat est unanime : la gauche socialiste au pouvoir est liberticide, en vertu de son attrait pour les politiques ultra étatistes et ultra socialistes.

Éric Martin, rédacteur en chef des Nouvelles de France, « libéral conservateur », fait le constat suivant :

Des manifestations contre les caricatures de Charlie Hebdo ont été interdites à Paris et à Lille. […] Est-ce à l’État de juger les intentions ou la cause défendue par ces personnes ? De toute évidence, non. L’État est censé se préoccuper de la sécurité des citoyens (donc des manifestants comme des passants et des biens le long du cortège) et de la garantie des libertés fondamentales comme celle de pouvoir penser ou s’exprimer librement. Samedi, toutes les femmes voilées (mais au visage identifiable) qui passaient – même par hasard – au Trocadéro étaient refoulées du Parvis des Droits de l’Homme. Autant, je me suis toujours opposé à cette immigration extra-européenne massive qui met en danger notre identité et la cohésion nationale, autant ces interdictions de manifestation et même de circulation en raison du port d’un habit me mettent mal à l’aise.  (lire la suite sur Nouvelles de France).

Nous ne partageons pas forcement l’opinion d’Éric Martin sur l’immigration menace pour la cohésion (parce que la cohésion nationale est quand même un mythe) mais sommes 100% en accord avec son constat sur les libertés.

Serge Federbusch, l’élu du Xème arrondissement de Paris et fondateur du Delanopolis, écrit :

Dans une indifférence quasi-générale, le ministère de l’Intérieur a refusé d’autoriser, le 29 sept., une manifestation d’identitaires comme il avait, une semaine plus tôt, empêché des salafistes de crier leur courroux contre Charlie Hebdo. […]. Ces groupes tombaient-ils sous le coup des lois qui permettent de priver du droit à manifester ? Dans un cas comme dans l’autre, y avait-il une menace évidente et immédiate de troubles à l’ordre public ? Non. Pourtant, c’est à peine si cette atteinte aux droits fondamentaux a été relevée ou critiquée dans les médias et les partis bien établis. C’est avec la même indifférence que la décision de Taubira de faire fouiller la mémoire d’ordinateurs de magistrats travaillant à la Chancellerie a été accueillie. Tout était pourtant réuni pour que les contempteurs préprogrammés des dérives sarkoziennes d’antan poussent des hurlements : le pouvoir s’introduit brutalement dans la correspondance de juges sous prétexte qu’ils auraient informé la presse, cette déesse intouchable. Mais c’est tout juste si l’on a entendu un bruit de fond sur Médiapart, Libération, Le Monde etc. » (lire la suite sur Atlantico).

Que se passe-t-il ? Nous en avons une idée grâce à l’interview de Manuel Valls sur France 2 avant hier. Nous sommes, nous les citoyens, face à un État d’autant plus agressif qu’il est en difficulté. Il n’y a pas de surprises à ce que les cas de policiers ripoux se multiplient. Ils sont en train de mener une guerre qui ne peut pas être gagnée, celle contre la drogue. Nulle part, la prohibition n’a fonctionné. Quand aux lois, leur complexité rend leur application des plus mal aisées.

À quand un retour à un environnement juridique simple et stable, avec des gens responsables, c’est-à-dire en position de rendre des comptes, y compris si on est fonctionnaire au ministère de la justice ?

Les citoyens vont vite se rendre compte qu’en l’absence de contrepouvoirs (et la gauche détient tous les pouvoirs), les armes créés pour lutter contre la délinquance vont très rapidement se retourner contre tout le monde. Il n’était pourtant pas écrit que la gauche soit foncièrement ultra étatiste. De Jean-Marie Bockel à Gauche Libérale, une autre gauche peut exister.

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Sur le web.

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Plus l’Etat manque de moyens, plus il est agressif.