What About Penguins à la Greenpride #Photos

Publié le 11 octobre 2012 par Notsoblonde @BlogDeLaBlonde

La Greenrpide c'est un festival organisé par le comité appel à la jeunesse dans le but de sensibiliser la population aux risques de cancer liés à l'exposition quotidienne de la population à des facteurs environnementaux toxiques. Mais attention, il ne s'agit pas de tenir un discours moralisateur et de plomber l'ambiance. L'idée est de réunir un maximum de personnes partageant cette préoccupation et, dans un contexte festif, de faire du bruit pour diffuser les informations au plus grand nombre et fédérer autour d'un projet qui prend de l'ampleur chaque année. Bon, le mouvement est encore tout jeune mais gageons qu'il ne va pas s'arrêter en si bon chemin. En tout cas, c'est tout le bien que je lui souhaite.

Samedi dernier, au Divan du Monde, étaient réunis trois groupes pour animer une soirée musicale au cours de laquelle des spots de sensibilisation ont été diffusés et pendant lesquels des informations étaient proposées aux mélomanes réunis  sur place.

Il s'agissait d'Ornette (ah, une de mes blondes préférées, parfait!), des What About Penguins (les chouchous, quoi) et de Please Call Me Mademoiselle. J'avoue que je ne connaissais absolument pas le troisième groupe et j'ai un peu honte d'annoncer que je suis partie avant d'entendre le groupe se produire sur scène (c'est que j'avais eu une journée compliquée-pénible-un peu abominaffreuse) et que j'avais seulement assisté à leurs balances dans l'après-midi où leur réinterprétation d'un des standards de mon Souchon chéri (sous les jupes des filles) m'avait un peu glacé le sang. Mais j'ai honte. Parce qu'on ne juge pas un groupe d'après un moment comme celui-là. Qui ne reflète sans doute pas du tout l'ensemble de leur répertoire. Mais enfin c'est comme çà, je suis partie voilà tout. (et puis ça sentait un peu fort la musique de Brigitte aussi. Et bon moi j'ai décidé que  les Brigitte devraient déposer un copyright sur le genre qu'elles ont créé afin d'éviter la multitude d'inspirations qu'elles ont suscité. Ce qui au fond est sans doute flatteur pour elle, mais me tape aussi un peu sur les nerfs.

Passons...

Je reviendrai dans un billet qui lui sera spécialement consacré sur le concert d'Ornette d'ici peu. Ce que je te propose c'est quelques photos du concert de mes pingouins préférés.

Ca commence à faire un moment que je les suis de près, ces curieux alcidés et vraiment chaque fois, je me dis qu'ils grandissent un peu plus. J'aime ça. Leur musique reste dans le même répertoire mais elle s'enrichit à chaque fois de nouvelles teintes, leur set propose des nouveautés dans le jeu scénique, l'intéraction avec le public... Ca bosse dur sur la banquise, et ça se voit!

Ce soir là j'ai particulièrement aimé le relief entre les titres globalement enjoués mais parfois plus calmes, à la teinte mélancolique, qui cassaient un peu le rythme. J'ai aimé aussi le hip-hop assumé qui s'est pointé et tenait la route. J'ai aimé l'enthousiasme du public qui ne faiblit pas, à chaque fois.

Comme j'ai eu la chance de pouvoir pointer mon nez (et le reste pour tout te dire) avant le début officiel du concert, j'en ai profité pour faire quelques photos des balances. Tu verras...

Pour en savoir plus sur la greenpride c'est par ici... Et peut être en as tu entendu parler, dimanche midi était organisé un grand défilé à Paris. Je regrette de ne pas y avoir participé car, vraiment, c'était une belle idée...

Sinon je ne sais pas si tu trainais du côté de Pigalle samedi dans l'après-midi mais mon dieu il y avait là bas une des choses les plus grotesques qu'il m'a été donné de voir : un carosse de cendrillon version "vraie vie" mais qui fleurait bon la coque en plastoc et les pampilles en toc, tiré comme il se doit par un cheval (on ne peut plus majestueux : la brave bête sauvait l'équipage tout entier du naufrage esthétique), guidé par un homme habillé en cocher et transportant, dans cette coque transparente d'un kitsch sans doute revendiqué, deux mariés tout en meringue et fanfreluches. Alors que je regardais passé l'improbable convoi, médusée (non parce que les deux jeunes époux faisaient une sorte de salut royal à tous les mécréants dont ils croisaient le chemin)(dont je faisais partie, donc, à cet instant précis), une femme d'une cinquantaine d'années dont je croisais la route m'a lancé une "ça fait rêver, hein?" J'en suis restée bouche bée. En 2012, ce genre de chose envoie du rêve? Mais aidez-moi, ce monde est vraiment devenu fou.

Si toi aussi tu as croisé la route de ce couple en carton-pâte n'hésite pas à me dire ce que tu en as pensé. Alors que nous étions, avec Swann, installées dans un café quelques mminutes plus loin, l'étrange équipage est repassé (ils devaient faire des boucles dans le quartier en plus...sordide à 100%, quoi!) et quelle n'a pas été ma joie d'enfant quand les trois serveurs se sont mis à railler  ces deux imbéciles tout endimanchés dans leur simulacre d'embarcation royale! Je me suis sentie moins seule d'un coup.

Tu penses bien que, toute à ma stupéfaction, je n'ai pas eu le réflexe de dégainer mon appareil photo. Tout juste mon téléphone portable mais je n'ai pu prendre qu'une photo du carosse "de dos" qui ne rend absolument pas compte du ridicule de l'objet. Heureusement, en fin limier du web que je suis (autopromo, t'as vu), j'ai trouvé une photo de "la chose". C'est elle qui est au-dessus. Non mais vraiment. Ca existe. Pfffiiiiu.

Tu noteras que le dernier paragraphe, totalement hors sujet, n'avait d'autre but que de me permettre de partager avec toi ma surprise....

Désolée, hein.

A très vite, lecteur.

XO