Zoufris Maracas en Interview

Publié le 18 octobre 2012 par Lordsofrock @LORDS_OF_ROCK

INTERVIEW – Les Zoufris Maracas ressortent leur excellent premier album PRISON DOREE avec 6 nouveaux titres en bonus. L’occasion d’en parler quelques minutes avec Vincent Sanchez, chanteur du groupe.

Lords of Rock : Salut Vincent, je viens d'écouter la nouvelle version de votre album avec les 6 titres en bonus et je me demandais pourquoi vous n’aviez pas attendu un peu plus longtemps et les glisser sur un nouvel album ?

Vincent Sanchez : Comme on les a enregistré récemment, il aurait fallu les maintenir en sous-marin durant peut-être 2 ans. Et pour le prochain album, on aurait eu l’impression d’avoir de vieilles chansons dessus. Elles appartiennent à la même vague d’enregistrement et quand l’album est sorti, on pouvait pas balancer un 20 titres, alors on l’a fait en deux temps. Et après les concerts, les gens nous demandaient « on entend cette chanson en live, elle est pas sur l’album, comment ça se fait ». Alors voilà.

Ce ne sont pas que des nouveaux titres, car on trouve "Si Tu Crois que Cette Nuit" qui était sur un EP.

Oui, mais cet EP n’avait pas été diffusé plus que ça, on l’a donc remis sur le disque. Il faut que ça circule.

Tu disais avant que vous vouliez sortir un autre album dans 2 ans, c’est le rythme que vous vous êtes donné ?

Je ne sais pas trop, l’année prochaine on enregistrera peut-être pour qu’un album sorte début 2014. Mais ce ne sont que des approximations, je ne suis pas pressé. C’est pour ça que ça aurait fait bizarre de les garder… Et il y a toujours un risque qu’elles disparaissent suivant la couleur de l’album que tu vas faire.

Parmi ces nouveaux titres, on découvre "Je Bois Je Picole" et je me demandais à quel point c’était autobiographique ou simplement du second degré comme souvent dans vos textes ?

C’est même du 13ème degré ! C’est pour réhabiliter un peu le RMIste alcoolique, que je ne suis pas, mais qui doit certainement plus penser à ce qu’il fout sur la terre et aller pisser sur la gueule des dirigeants, que celui qui va bosser… tu vois ce que je veux dire ? C’est un pied de nez à tout ça et puis voilà. L’Etat est un alcoolique qui nous vend de l’alcool.

Est-ce que vous jouez encore dans le métro, maintenant que vous êtes des riches musiciens ?

Des riches musiciens ? On n’est pas riche… il nous manque des papiers… et avec les droits d’auteurs on a eu 1000 Euros. Cette semaine, on y est allé, c’est clair, on a fait 2-3 manches, ça nous arrive. On était à sec… Ca nous arrive moins fréquemment et moins régulièrement qu’avant.

J’ai bien aimé les titres bonus, mais par rapport au reste de l’album, mon coup de cœur reste "J’aime Pas Travailler", qui est pour moi un véritable et monumental hymne à la paresse.

Merci. Il fallait le faire, il fallait créer une propagande contre le « Travailler Plus, Gagner Plus » de l’ancien président qui nous a fatigué. Cette chanson c’est un peu une façon de respirer, de contrecarrer la lobotomie généralisée dans notre pays.

Et quand est-ce que vous venez en Suisse ? Peut-être pas pour planquer de l’argent, mais au moins pour faire des concerts ?

On s’en fout de l’argent… J’ai une pote à Neuchâtel, je lui ai filé mon disque pour voir si il y avait des plans. Moi je viens de Thonon-les-Bains, tu vois. Ca me ferait plaisir de venir à Genève, à Lausanne, à Martigny, à Neuchâtel. On peut faire le tour du lac, c’est beau. On aime voyager.

Il y a une tournée de prévue ?

Oui on joue environ une dizaine de concerts par mois jusqu’au mois de décembre. Ensuite on break jusqu’en février et on espère que ça continue comme ça pour le printemps. Dix concerts par mois, c’est sympa, faire la fête à droite à gauche avec les gens, c’est agréable.

OK, bon alors on compte sur vous pour venir nous voir en Suisse, pour un concert et un après concert !

Ca marche, à bientôt !


Ecrit par Anthony Golay - Le 18 oct 2012


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