Mostapha RAMID a osé le dire : le fera-t-il?

Par Citoyenhmida

Les fonctionnaires du ministère de la justice sont à couteaux tirés avec l’administration depuis des années, pour des questions aussi bien de rémunération que de conditions de travail.

Les sit-ins et les grèves se succèdent depuis des mois et des mois, les négociations et des accords se succèdent, des nouvelles revendications naissent suivies de nouveaux sit-ins et de nouvelles grèves.

Face à cette situation qui frôle le chaos, le justiciable est dans l’impossibilité de jouir d’une justice calme, sereine et efficace. Mais il est aussi face à l’impossibilité de réagir.

Ainsi, face à cette situation préjudiciable pour le citoyen et pour la justice, le ministre de la justice et des liberté, le PJDiste Mostapha RAMID, connu pour son impétuosité, a-t-il décidé de réagir en envisageant des prélèvements sur les salaires de fonctionnaires correspondants aux journées de grève.


Selon le chef de la chancellerie, “la décision d’effectuer des prélèvements sur les salaires des fonctionnaires absentéistes au ministère de la Justice et des libertés est irrévocable” et ce qu motif que “la rémunération est la contrepartie du travail fourni”.

Élémentaire, mon cher ministre!

D’autant que le droit de grève n’a pas été remis en question par Mostapha Ramid et que cette décision a été “prise prise au niveau gouvernemental et sera appliquée dans tous les secteurs d’autant plus qu’elle est basée sur la loi, la jurisprudence et les décisions de l’Organisation Mondiale du Travail en la matière”.

Cette menace de sanction pécuniaire à l’encontre des grévistes sera-t-elle suivie d’effet et mettra-t-elle fin à de ces grèves sauvages qui sapent les bases d’un secteur essentiel mais fragile de notre édifice national?

Cette première menace sera-t-elle suivie par d’autres décisions dans d’autres secteurs de l’administration, publique ou locale, qui sont régulièrement perturbés par des arrêts de travail intempestifs, ordonnés par des syndicats dont la représentativité n’est pas à tout le moins prouvée.

Mostapha Ramid ira-t-il jusqu’au bout de son action? Sera-t-il suivi notamment par ses collègues de l’intérieur  et de la santé! Les semaines à venir nous le diront et en attendant, si vous avez un problème dans un tribunal, dans un arrondissement ou dans un centre de santé, vous avez de grands risques de trouver les guichets fermés!