Critique Ciné : Détour Mortel 4 et 5, franchise sanglante...

Publié le 21 octobre 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

Détour Mortel 4 : Origines sanglantes et Détour Mortel 5 // De Declan O'Brien. Avec Jennifer Pudawick, Tenika Davis, Kaityln Wong et Doug Bradley, Radoslav Parvanov et Georgi Karlukovski.


Parce que je suis un grand fan de films d'horreurs et que j'ai suivi les trois premiers de la saga, je me suis laissé tenté par les deux derniers dont le 5ème tout frais sorti récemment aux Etats-Unis. Mais après un trois particulièrement mauvais, cette franchise est-elle morte ? Si l'on en croit ces deux volets, je trouve que non. Ces deux volets ont su renouveler une formule épuisée jusqu'à l'os durant les trois premiers volets. Ce n'est pas plus mal. Dans le quatrième volet nous passons de la forêt et de l'univers des cannibales à un asile désaffecté. L'histoire est assez bien construire et l'on a droit à un vrai torture porn, jusqu'au jeu des acteurs que j'ai trouvé plutôt réussi. Le scénario n'est pas spécialement intelligent mais je l'ai trouvé bien plus travaillé que les deux précédents volets. La formule tente de se renouveler dans un univers bien plus intéressant. Les scènes sanglantes sont bien plus réalistes que durant le troisième volet où l'on avait atteint un point de non retour.
Pour leur vacances d'hiver, plusieurs amis, décident d'aller faire de la motoneige. Après s'être perdus, ils finissent par se retrouver dans un ancien asile où ils seront bientôt la proie d'anciens patients...


Dans une petite ville de l'ouest de la Virginie se déroule le célèbre Mountain Man Festival, durant la période d'Halloween. Cette réunion de gens déguisés et masqués est propice à nombre de méfaits ainsi qu'à une véritable nuit de folie. Mais une famille consanguine et violente s'invite à la fête...
Ce qu'il y a de bien avec ces deux volets c'est que c'est une vraie franchise qui assume complètement son côté très divertissant (même si je ne mangerais jamais de pop corn en regardant tout ce sang déversé). Declan O'Brien a donc tenté de nous offrir avec ces deux volets quelque chose de plus inspiré, ce qu'il parvient à faire. Notamment avec le cinquième qui nous plonge dans une petite ville paisible. Bien moins réaliste et cohérent, le cinquième volet avait cependant des faux airs de Scream. Le cinquième était d'ailleurs intéressant car il permet d'ajouter une personne à l'équation (tout en étant une vraie suite au précédent puisque l'on nous rappelle qu'auparavant ils étaient dans un asile) : un tueur en série particulièrement malin qui a réussi à se mettre les cannibales dans la poche. Je dois avouer que le renouvellement de la franchise s'est plutôt bien effectué et que cela donnerait presque envie d'en voir un nouveau volet prochainement (si tant est que la 20th Century Fox se dédie à en produire un).
Le premier volet n'était pas spécialement original mais il était parvenu à installer quelque chose : les bases d'une franchise. Les deux suivants avaient tout simplement détruit cette franchise (surtout le troisième qui reste à mon sens le pire de tous - et l'un des pires films de l'année 2009 -). C'était le gore qui était le sel de cette franchise mais cela s'était perdu dans quelque chose de beaucoup trop dans la volonté de surprendre le spectateur avec des effets en tous genres. Le quatrième volet était bien plus rustique et revenait aux bases de la franchise. Nous avons le strict minimum et pas grand chose pour varier les plaisirs mais les scènes sont efficaces. De plus, le casting était bien plus convaincant notamment parce qu'il se rapproche beaucoup plus de l'idée que l'on peut se faire d'un vrai torture porn. Après tout cela ne reste que du divertissement alors Détour Mortel abuse encore et toujours des scènes de sexe en arborant de nombreuses poitrines durant ces deux volets.
Mais ce n'est pas tant cela qui retient l'attention du spectateur étant donné que ce n'est qu'une sorte de cerise sur un gâteau. Mais ils sont malins les producteurs tout de même que de mêler le sexe à l'horreur. Cela joue avec les plus bas instincts de l'être humain. Personnellement je trouve le sexe dans les films d'horreur complètement ridicule mais certaines scènes peuvent être amusante (je pourrais prendre pour référence Piranha 3DD pour le coup). Finalement, de ces deux volets ne je retiens pas forcément grand chose si ce n'est le quatrième, réussi. Le cinquième n'était pas forcément très convaincant malgré sa volonté de renouveler le genre. Le scénario est beaucoup moins incohérent et laisse transparaitre de très grosses lacunes. Pour ce qui est du divertissement cela reste envisageable lors d'une soirée entre amis parce que l'on veut rire un bon coup devant un slasher movie un peu comme ces campeurs qui servent de narrateur au cinquième volet.
Note : 6/10 et 4/10. En bref, la franchise trouve une seconde vie avec ces deux volets. L'un très réussi, l'autre péchant sur la cohérence de son scénario.