Moderato cantabile

Par Sergeuleski

   Peter Brook aidé de Marguerite Duras délaissera un temps le théâtre pour nous offrir et nous servir sur un plateau en argent massif, un Jean-Paul Belmondo rare et placide, un peu à la manière d’un feu sous la cendre, et une Jeanne Moreau pour souffler sur les braises.

   Automne, hiver - saisons de tout ce qui meurt -, arbres rachitiques sur fond d’estuaire, celui de la Gironde, tout à l’image de la vie que l’on y mène....  

Le cri final de Jeanne Moreau pareil à celui d’un condamné à mort à la lecture de sa sentence, restera à jamais celui d’une bête mortellement touchée, au moment où son maître lui re-passe son collier autour du cou, et alors qu’elle avait bien cru pouvoir en faire l'économie.

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