100 Titres de l'Âge d'Or de la Science-Fiction

Publié le 26 octobre 2012 par Hunterjones
C'est drôle comment je n'avais jamais été un fan de science-fiction.
Ever.
J'avais bien vu Star Wars et The Empire Strikes Back mais une seule fois. Même pas vu le troisième quand j'ai vu que les muppets les avaient infiltrés. J'avais les bonhommes, les cartes et les vaisseaux oui, j'avais beaucoup aimé les deux premiers mais sinon, la science-fiction, très peu. C'est mon fils qui m'a forcé à les revoir.
Dr Who avec le gars qui avait la tête de Bob Dylan et les décors cheaps, oui, sans plus.
Parce que c'était si cheap que ça collait au réèl. Et que j'aimais beaucoup (aime encore) Bob Dylan.

Puis JG Ballard m'a transporté dans de la réalité tordue. Et George Orwell. On est jamais dans l'hyper technologie avec ces deux-là. Ils étaient assez intelligents pour comprendre que ça vieillirait mal. Puis j'ai vu Blade Runner, très tardivement, plus de 20 ans après sa sortie. Et compris du même coup qu'on ne ferait jamais un meilleur film de sci-fi.
Adulte, j'ai dû m'accepter martien.
Je découvre que la vie sur terre peut être un perpétuel état de siège.
Et que la science-fiction peut être drôle, amusante, terrifiante et songée.
Un refuge aussi. Et je me devais d'étudier votre grille d'analyse de nos conditions, bande de terriens...

Je ne suis en rien expert en la matière.
Mais je vous offre 100 titres pour vous en faire une exploration.
Si vous souhaitez un jour explorer where no man has gone before...
100 Titres par ordre de parution:
Aldous HUXLEY, Le meilleur des mondes (1931) Eugénisme, behaviorisme, contre-utopie, paranoïa. Chef d'oeuvre.
Jack WILLIAMSON, Plus noir que vous ne pensez (1940) un coffre contient la preuve qu'un clan secret dissimule un clan travaillant à la perte de l'humanité.
René BARJAVEL, Ravage (1943) le naufrage d'une société mécanisée dans laquelle l'électricité vient à manquer.
Fredric BROWN, Paradoxe perdu (1943) un étudiant fait la rencontre d'un homme se prétendant fou mais qui a inventé une machine à voyager dans le temps.
René BARJAVEL, Le voyageur imprudent (1944) Un savant, voyageur solitaire, travaille sur sa machine à voyager dans le temps (C'est dans l'ère du temps!)

Alfred Elton VAN VOGT, Le monde des à (1945) roman policier, essai philosophique, conte mythique et science-fiction, traduit par Boris Vian.
Alfred Elton VAN VOGT, A la poursuite des Slans (1946) De même que l'Homo Sapiens a succédé à l'homme de cro-magnon, le Slan est appelé à le suppléer.
George ORWELL, 1984 (1949) Grande-Bretagne postérieure d'une trentaine d'années à une guerre nucléaire entre l'Est et l'Ouest, où s'est instauré un régime de type totalitaire fortement inspiré à la fois du stalinisme et de certains éléments du nazisme.

Fredric BROWN, L'univers en folie (1949) se rendant à contre-coeur au lancement d'une fusée chez un ami, un homme la reçoit sur la tête et est transporté dans un monde parrallèle. Humour à la tonne.
Lyon Sprague DE CAMP, Zeï (1949) Pour retrouver un disparu, un aventurier d'opérette, quitte la terre et suit sa trace dans un 22ème siècle alternatif. 
Clifford Donald SIMAK, Escarmouche (1950) les surprenants rapports de l'homme et de la machine, la campagne natale, le charme des années folles (recueil de nouvelles)
Alfred Elton VAN VOGT, La faune de l'espace (1950) Au cours d'un long périple dans l'espace, l'équipage d'un vaisseau rencontre différente formes d'intelligence extra-terrestres.

Lyon Sprague DE CAMP, La main de Zeï (1950) Suite des aventures sur les planètes Krishna, Vishnu et Ganesha.  
Isaac ASIMOV, Fondation (1951) Hari Seldon prédit avec succès et il prédit l'effondrement de l'Empire qui serait suivi de 30 000 ans de ténèbres...à moins que ne soit mis à terme le projet de la Fondation. 
Fredric BROWN, Une Étoile m'a dit (1951) Le dernier homme sur terre était assis tout seul quand on frappa à sa porte...
Robert A. HEINLEIN, Marionnettes humaines (1951) Une soucoupe volante atterrit en Iowa et des milliers de petites créatures infectent tous les humains du voisinage. 
Isaac ASIMOV, Fondation et empire (1952) Deuxième tome des relations entre l'Empire et les membres de la Fondation.
Clifford Donald SIMAK, Demain les chiens (1952) Suites de contes que se raconteraient les chiens. (nouvelles)
Isaac ASIMOV, Seconde Fondation (1953) Troisième volet des échanges interstellaires qui font naitre une seconde fondation.
Pierre BOULLE, Contes de l'absurde (1953) 5 contes de l'étrange par l'auteur français.
C. L. MOORE, Shambleau (1953) Les épopées de l'aventurier de l'espace Northwest Smith.
Theodore STURGEON, Les plus qu'humains (1953) Trois nouvelles décrivant la rencontre d'êtres ayant des capacités surhumaines les plaçant en marge de la société.
Ray BRADBURY, Chroniques martiennes (1954) L'Histoire des premiers colons terriens vers la planète Mars.
Isaac ASIMOV, Les cavernes d'acier (1954) Tiré du cycle des Robots, l'inspecteur Elijah Bailey doit résoudre une histoire de meurtre avec doigté afin de préserver la fragile paix entre juifs et pales...euh...entre Spaciens et Terriens...:)
Ray BRADBURY, L'homme illustré (1954) 18 nouvelles contruites autour de la rencontre entre le narrateur et un employé de cirque.
Fredric BROWN, Martiens, go home ! (1954) Un écrivain divorcé découvre que des millions de martiens viennent d'envahir son coin de vie.
H. P. LOVECRAFT, La couleur tombée du ciel (1954) Des phénomènes étranges surviennent suite à l'écrasement d'une météorite dans un petit village des États-Unis.
Richard MATHESON, Je suis une légende (1954)
Charles HENNEBERG, La naissance des dieux (1954) Un astronaute, un savant et un poète, trois seuls rescapés du destin tragique de la terre forment leur propre planète.
James BLISH, La terre est une idée (1955) Les anciennes villes terrestres sont devenues les vagabonds de l'espace.
Ray BRADBURY, Fahrenheit 451 (1955)
James BLISH, Aux hommes les étoiles (1956) Premier volume de La chronique des villes nomades mettant aux prises deux régimes totalitaire: les États-Unis et la Russie.

Alfred Elton VAN VOGT, Les joueurs du à (1956) Deuxième volet de la lutte farouche contre un empire galactique qui souhaite envahir la terre et exterminer ses habitants.
H. P. LOVECRAFT, Par-delà le mur du sommeil (1956) 5 nouvelles croisant horreur, fantastique et science-fiction.
Richard MATHESON, L'homme qui rétrécit (1956)
Alfred BESTER, Terminus les étoiles (1957) Aventures forcenées et délirantes pouvant être vues comme une extraordinaire satire du monde moderne.
Philip K. DICK, L'Œil dans le ciel (1957) La vie intérieur d'un vétéran de la guerre est imposée au peuple de Belmont Bevatron, entre autre chose, par le truchement d'un oeil gigantesque prenant l'espace du ciel.

Stefan WUL, Niourk (1957) Depuis une catastrophe écologique majeure, la terre est devenue une planète où les hommes vivent à nouveau à l'état primitif.
Robert SHECKLEY, Pèlerinage à la Terre (1957) 15 nouvelles ironiques et féroces par l'inventeur des bateaux parleurs et des fiancées en conserve...
James BLISH, Un coup de cymbales (1958) Avant-dernier volet de La chronique des villes nomades, la fin du monde devrait arriver dans trois ans...
Brian ALDISS, Croisière sans escale (1959)

Poul ANDERSON, La patrouille du temps (1960) Dans un lointain futur, les hommes ont découvert  le moyen de voyager dans le temps.
John WYNDHAM, Les triffides (1960)
Poul ANDERSON, Les croisés du cosmos (1960) Les conséquences innatendues d'une rencontre entre une civilisation extraterrestre avancée techniquement, impérialiste mais décadente et de belliqueux anglais du 16ème siècle.
Philip Jose FARMER, Des rapports étranges (1960) Sexe et religion, cocktail parfait pour faire bondir l'Amérique qui sort des années 50. Mais il fallait déguiser cela en science-fiction.
Robert A. HEINLEIN, En terre étrangère (1961) Critique du rôle de l'État et de la presse, critique de la religion, éloge du peace & love, Heinlein était nettement en avance sur son temps.
James BLISH, Villes nomades (1962) Des villes entières ont quitté la terre pour aller naviguer dans l'espace.

Philip K. DICK, Le maître du Haut Château (1962) Description d'un monde alternatif où l'Allemagne, l'Italie et le Japon aurait gagné la seconde guerre mondiale.
Pierre BOULLE, La planète des singes (1963)
Nathalie HENNEBERG, La plaie (1963) An 3000, une force inconnue s'est emparée de la terre pour la plonger dans la souffrance, le meurtre et l'ignominie (les États-Unis?:) 
Clifford Donald SIMAK, Au carrefour des étoiles (1963) Enoch Wallace vit tranquille dans le Wisconsin, il n'a l'air de rien jusqu'à ce que l'on découvre qu'il aurait 124 ans...

Kurt Jr VONNEGUT, Le berceau du chat (1963) Hommage à la stupidité et à la naiveté. Un journaliste doit retrouver l'un des pères de la bombe atomique pour le bien d'un reportage.
Leigh BRACKETT, Le secret de Sinharat (1964) Quel secret se cache derrière les yeux d'or de Delgaun, le seigneur de Walkis, la cité maudite des terres martiennes ? Quels liens mystérieux l'unissent à Berild, la reine aux cheveux de flammes ?
John BRUNNER, L'homme total (1964) Il est petit, il est laid, il est infirme, mais il y a dans son esprit une formidable puissance.

Fritz LEIBER, Le vagabond (1964) Dans un 21ème siècle où la guerre froide et la course à l'armement spatial seraient encore en cours, les russes déséquilibre l'ordre planétaire spatial par de fausses manoeuvres.
Leigh BRACKETT, Le peuple du talisman (1964) Kushat, capitale des Terres Boréales, est menacée. Le redoutable secret dissimulé derrière les Portes de la Mort doit arrêter le déferlement de la horde barbare.
Philip K. DICK, Dr Bloodmoney (1965) Dans un monde complètement transformé par une guerre nucléaire, les survivants tentent de reconstruire une société.
Frank HERBERT, Dune (1965)
Philip Jose FARMER, Ose (1965) La planète Ose a été colonisée par des Terriens qui, depuis, la partagent avec les espèces locales, les Horstels, les Dragons, les Licornes, les Mandragores et les loups-garous. Tiraillements.
Isaac ASIMOV, Les robots (1967)
James Graham BALLARD, La forêt de cristal (1967)
Francis CARSAC, La vermine du Lion (1967) Réflexion brillante (et voilée) sur le racisme.
Edmond HAMILTON, L'arme de nulle part (1967) Morgan Chane est le seul Loup des étoiles d’origine terrienne, un pirate, un assassin doté d’une force physique et de réflexes hors du commun. Après avoir tué un de ses pairs, il se voit obligé de fuir pour sauver sa vie…

Roger ZELAZNY, Seigneur de lumière (1967)
Michael MOORCOCK, Le joyau noir (1967) L'Europe brûle. C'est alors que dans un galop effréné, le Héros de la bataille de Koln, le Résistant le plus célèbre, vient offrir ces services au comte Airain et à sa fille, la belle Ysselda.
René BARJAVEL, La nuit des temps (1968) Des expéditions scientifiques françaises révèlent en Antarctique un signal émis par un émetteur provenant de la profondeur des glaces. Ils décident d’entreprendre des fouilles afin de découvrir d’où vient ce signal. Ils y découvrent tout un univers...
Arthur Charles CLARKE, 2001 : L'odyssée de l'espace (1968)
John BRUNNER, Tous à Zanzibar (1968) Terre surpeuplée où le fossé Nord-Sud s'est creusé.
Michael MOORCOCK, Le programme final (1968) Agent secret sans mission véritable, dandy richissime et surdoué, séducteur fantaisiste, iconoclaste, amoral. Immortel, Jerry Cornelius traverse, provocateur, un univers livré au chaos qui n'est guère complètement différent du nôtre.
Ursula K. LE GUIN, Le sorcier de Terremer (1968) Epervier est un enfant doué pour les sciences de la magie. C'est le jour où il sauva son village de la horde des envahisseurs Kargues qu'on prit conscience de son pouvoir potentiel. Vint alors le mage Ogion...
Michael MOORCOCK, Le dieu fou (1968) Le Dieu Fou, possesseur illégitime de l'Amulette rouge, a enlevé Ysselda sa fiancée de Kamarg.
Jack VANCE, Tschaï (série) (1968 à 1970) Adam Reith explore le monde étonnant de la planète Tschaï, avec ses populations étranges, sa faune surprenante et sa flore variée.
Michael MOORCOCK, L'Épée de l'aurore (1968)  Les hordes noires du Ténébreux Empire de Granbretanne ont balayé l'Europe. Seul le peuple de Kamarg a pu se réfugier dans une autre dimension grâce au pouvoir de l'antique machine du Peuple des Ombres.
John BRUNNER, L'orbite déchiquetée (1969) Madison est un noir, l'un des rares hommes de sa race autorisés à côtoyer des blancs. Il  ne présente aucun trouble et pourtant les psychiatres ne parviennent pas à faire de lui un individu de type courant. Génie de l'électronique. Il répare si bien les ordinateurs que ceux-ci sont ensuite pourvus.... d'humour et d'autre facultés...
Philip K. DICK, Ubik (1969) Joe n'est pas très à l'aise dans son monde où la moindre machine est payante, lui qui est toujours fauché. Lui et une équipe d'anti-psis sont les victimes d'un attentat...
Ursula K. LE GUIN, La main gauche de la nuit (1969)
Frank HERBERT, Le messie de Dune (1969) Suite du livre de 1965, Paul Atreides a triomphé. Au bout de douze années de guerre, l’Empereur de Dune a imposé sa loi sur la galaxie toute entière. mais tout ne sera pas si simple...
Michael MOORCOCK, Le secret des Runes (1969) Ultime mission pour Dorian Hawkmoon et son compagnon Huillam d'Averc : ramener d'Amarekh en Kamarg le légendaire Bâton runique et son âme, l'enfant de la lumière, Jehamia Cohnahlias.
Robert SILVERBERG, L'homme dans le labyrinthe (1969) Une étrange malédiction qui pousse un homme à tout quitter, une planète fascinante par son autonomie et sa cruauté, des protagonistes fins stratèges et d'autres sous influence, voilà le menu pour ce livre.

Roger ZELAZNY, L'Île des morts (1969) XXXIIesiecle. Francis Sandow est le doyen de l'humanité, le seul homme en vie à avoir connu le XXe siècle. Il est aussi l'une des cent plus grosses fortunes de la galaxie et l'un des vingt six Noms — l'avatar d'un dieu ancien, Shimbo de l'Arbre Noir.
Norman SPINRAD, Jack Barron et l'éternité (1969) Vous êtes le présentateur-vedette d'une émission de télévision très populaire, mais très dérangeante pour les hommes politiques au pouvoir. Et si un jour on voulait acheter votre silence contre un faramineux contrat d'immortalité ! Que feriez-vous ?
Ray BRADBURY, Je chante le corps électrique (1970)
Ursula K. LE GUIN, Les tombeaux d'Atuan (1970) Arha veille sur les tombeaux. A 14 ans, elle est devenue la Grande Prêtresse du Lieu où dorment les puissances du passé. Son royaume est celui des ténèbres. Elle ne connaît d'autre promenade que celle du labyrinthe qui la conduit d'une ombre à une autre. Elle garde. Son existence se confond avec l'éternité. Jusqu'au jour où apparaît Ged, le Sorcier de Terremer...
Roger ZELAZNY, Les princes d'Ambre (série) (1970) Les aventures du prince Corwin D'Ambre.
Gérard KLEIN, Les seigneurs de la guerre (1970)
Pierre BOULLE, Les jeux de l'esprit (1971) Anticipation dystopique. Sur Terre, les savants, sous l'égide des Nobels décident de débarrasser le monde des politiciens incompétents et d'imposer un gouvernement mondial scientifique dont le but est de libérer l'Homme de ses calvaires, d'instaurer une paix durable et de permettre aux scientifiques de se consacrer à leurs recherches les plus importantes.

Robert SILVERBERG, Les monades urbaines (1971)   En l'an 2381, la Terre porte soixante-dix milliards d'êtres humains dont la devise est : Croissez et multipliez. Ils habitents des tours de mille étages, les monades urbaines, et jouissent d'une totale liberté sexuelle. Ils ne quittent jamais leurs villes verticales et explorent rarement un autre étage que le leur. Ils vivent l'utopie, la promiscuité, le bonheur.
Philip Jose FARMER, Le fleuve de l'éternité (1971 à 1983)
Anne McCAFFREY, Le vol du dragon (1971) Des dragons combattent les Fils du cycle de la Ballade de Pern et effectuent des sauts à travers le temps.

Alfred Elton VAN VOGT, Ténèbres sur Diamondia (1972) Sur la planète Diamondia, un conflit oppose les descendants des colons terriens aux guerriers Irsks. Mais le colonel Morton, un emissaire de la Terre, découvre bientôt qu'une force extérieure, nommée l'Obscurité, brouille les cartes.
Ursula K. LE GUIN, L'ultime rivage (1972) Epervier est devenu l'Archi-mage de l'île de Roke où est sise l'Ecole des Sorciers. Là, un jeune homme en qui il reconnaîtra un personnage à l'avenir grandiose vient lui rendre visite, lui apportant de fâcheuses nouvelles...
Brian ALDISS, Frankenstein délivré (1973) Joseph Bodenland disparait en 2020 pour réapparaître en 1816, au temps de Mary Shelley, Lord Byron et du baron Victor Frankeinstein et de sa créature.
René BARJAVEL, Le grand secret (1973) Réflexions sur la société idéale par les biais d'extrapolations de sujets internationaux. Toutes unies par le grand secret.

Arthur Charles CLARKE, Rendez-vous avec Rama (1973)
Michel JEURY, Le temps incertain (1973) Un personnage de la fin du XXe siècle va être involontairement plongé dans le Temps Incertain et se trouver mêlé à la lutte entre l'hôpital Garichankar et une mystérieuse entité dénommée HKH.
Jack VANCE, Les chroniques de Durdane (série) (1973-1974) L'histoire de Gastel Etzwane, un simple garçon qui connaîtra un destin hors du commun.

John BRUNNER, Polymath (1974) Naufragés perdus sur un monde hostile et étranger, des colons sortis malgré eux de leur environnement technologique devront affronter une nature inconnue, mais aussi les conflits qui peuvent naître d'une telle situation.
Richard COWPER, Le crépuscule de Briareus (1974) L'apparition d'une supernova provoque sur la terre tornades et typhons qui font cinquante millions de victimes et rendent stériles les survivants. Cependant, certains ont acquis d'étranges pouvoirs psychiques.
Philip Jose FARMER, Hadon, fils de l'antique Opar (1974) le fils de l'antique Opar, après de surhumains exploits pour la conquête de la couronne, se voit contraint de mener une lutte épique contre les forces coalisées des hommes et de la nature sauvage, qui voudraient l'en frustrer...
Philippe CURVAL, L'homme à rebours (1974) C'est l'histoire de Félice Giarre, un habitant de Terre I, une terre où les femmes ne procréent plus naturellement, où les parents n'élèvent plus leurs enfants, où les marchés sont synthétiques.
 Michel JEURY, Les singes du temps (1974)
Isaac ASIMOV, Flûte, flûte et flûtes ! (1975) 10 courtes nouvelles d'Asimov accompagnées d'autant de mise en contexte de l'auteur.
James Graham BALLARD, Sécheresse (1975)  Cela fait des mois qu'il n'a pas plu sur Mount Royal, pas plus que sur le reste du monde. Les nuages ont déserté le ciel et l'exode vers les côtes a commencé. Ransom hésite encore à quitter sa péniche qui va bientôt s'échouer sur le lac presque asséché. Les tensions qui règnent entre les rares personnes encore présentes laissent présager le pire mais que trouvera-t-il au bord de la mer ? Reste-t-il encore un peu d'espoir pour l'humanité ?
Robert SHECKLEY, Options (1975) Mishkin, l'idiot, le cosmonaute raté, s'échoue sur Harmonia à la suite d'une panne. Rien de très grave, en apparence. Mais Harmonia, planète-cerveau, renferme mille pièges. Et quand on n'a pour seul compagnon qu'un robot-tarentule, mal embouché, la recherche d'une minable pièce de rechange se transforme en odyssée.
James Graham BALLARD, Vermillon sands ou le paysage intérieur (1975) La banlieue exotique de l'esprit de Ballard. Désert, mer de sable, lacs fossiles, récifs de sable vitrifié élevant leurs colonnes : paysage abstrait, paysage surréel déployé comme les éléments d'une toile de Max Ernst ou de Dali.
Leigh BRACKETT, Skaith / les aventures d'Eric John Stark (série) (1976) Les aventures d'Eric John Stark sur la planète Skaith.
Philip Jose FARMER, Fuite à Opar (1976) Suite du livre de 1974.
Frank HERBERT, Les enfants de Dune (1976) Suite et decendance des livres de 1965 et 1969.
Philip Jose FARMER, Le noir dessein (1977) Long de trente-deux millions de kilomètres, le Fleuve de l'Eternité serpente à la surface d'une planète spécialement remodelée pour accueillir les quelque Quarante miliards d'humains ressuscites. Dans quel but ? Et par qui ?
Ben BOVA, Colonie - 1 (1978) Loin de la Terre, Ile Un — riche et heureuse colonie spatiale, d'une technologie si avancée qu'un homme y a été « créé » en laboratoire : David Adams. Beauté d'archange, intelligence souveraine. Pourtant cet être « invulnérable » s'est épris d'une journaliste de passage, la belle Evelyn Hall... et veut la retrouver.
Edmond HAMILTON, Les mondes interdits (1978) Les hommes nés sur la terrible planète Varna étaient appelés « Loups ». Plus durs, plus féroces que les humains ordinaires, ils étaient tour à tour pirates ou mercenaires. Morgan Chane était l'un deux sur l'ancienne et tranquille planète que l'on appelait la Terre.
Arthur Charles CLARKE, Les fontaines du Paradis (1978)
Richard COWPER, Les gardiens (1978) À l'abbaye de Hautaire, en Provence, se succèdent depuis le Moyen-Âge des moines qui ont le don de lire dans l'avenir. Connaissant à l'avance le destin de l'humanité pour les cinquantes annés suivantes, ils sont les « gardiens » du monde.
Fritz LEIBER, Le grand jeu du temps (1978) J'ai été resscucitée. Autrefois, je vivais à Chicago, j'étais aussi humaine que vous, sinon plus. Après ma mort, les Araignées m'ont recrutée pour participer à la Guerre Modificatrice, le Grand Jeu du Temps. Nous nous battons contre les Serpents.

Theodore STURGEON, L'homme qui a perdu la mer (1978) -très joli titre-
Edmond HAMILTON, La planète des loups (1978) Dans la nébuleuse noire, au cœur de l'Éperon d'Argo, la beauté et l'horreur se côtoient, les mondes des hommes sont rares et dispersés entre ceux des non-humains.
Pierre PELOT, Delirium circus (1978) Citizen est l'acteur du moment, une véritable célébrité cantonnée aux rôles de justiciers et de libérateurs. Il possède une merveilleuse maison, un jardin immense et une plage privée pour son seul usage. Mais cet éden individuel est un mensonge : la mer est factice, le ciel est constitué par la paroi d'une bulle, sa femme, si attentionnée, n'est qu'une poupée électronique. Tout son univers est truqué, même son art puisqu'il interprète ses rôles drogué et hypnotisé. Alors, pour Citizen le temps est venu de tout quitter et de trouver, enfin, la vérité...

Philippe CURVAL, La face cachée du désir (1980) Coloniser la planète Chula n'aurait dû être, pour les humains, qu'une formalité. Une simple promenade de santé ! Forts de leur puissance technologique, comment auraient-ils pu imaginer que ce monde opulent, offert, saurait s'opposer à leur volonté de conquête ?
Robert SILVERBERG, Le château de Lord Valentin (1980) Sur la planète géante de Majipoor, Valentin est le Coronal désigné. Il doit donc exercer le pouvoir suprême à la mort du précédent Pontife. Mais victime d'un complot, il se retrouve amnésique, errant sur les routes.
Norman SPINRAD, Les miroirs de l'esprit (1980)
Après 1980...ben...la fiction est devenue science, tout le monde le sait.
Et mon vaisseau a atterri parmi vous pour vous éclairer...
Bravo à tous ceux qui se sont rendus jusqu'ici...