France moderne et humaniste : pour un humanisme social, libéral et européen

Publié le 21 octobre 2012 par Christophe_casalegno

La France a besoin de l’UMP, d’une force populaire, conquérante, qui travaille à une alternance républicaine, responsable et courageuse. Nous voulons donner à notre pays toutes ses chances de réussite en le libérant des illusions socialistes que nos voisins ont depuis longtemps abandonnées. L’UMP est unie par une charte de valeurs partagées : la liberté, la responsabilité, la solidarité. Nous avons fondé cette unité. Elle demeure indispensable car elle seule interdit un 21 avril 2002 en sens inverse.

L’UMP est diverse parce qu’elle rassemble des cultures historiques complémentaires. C’est sa richesse ; avec tous les militants elle doit en faire une force.

Notre famille politique a besoin de toutes ses cultures pour gagner. Quel que soit son Président, si l’UMP veut convaincre au-delà de son électorat et remporter les prochaines élections locales et nationales, les différentes traditions politiques qui la composent doivent pouvoir faire entendre leur voix. Nous avons deux grandes ambitions pour notre mouvement à l’horizon 2014/2015 : construire une opposition forte et ouverte, reconquérir les territoires. Après, nous engagerons la bataille pour la Présidence de la République avec la mise en place de nos primaires.

L’UMP a besoin de l’Humanisme social, libéral et européen

Tel est le sens de notre engagement : faire de l’Homme l’ « essentiel » de toute action politique, faire de la France un pays prospère, où la liberté, la responsabilité, la subsidiarité sont les leviers d’une République forte, ouverte et moderne. Notre pensée s’inscrit en stricte opposition à la pensée socialiste. Pour les socialistes, c’est la société qui décide du destin de la personne, elle est l’excuse permanente. Pour nous, c’est tout le contraire : la personne est libre et responsable. Cette conception de l’Homme, qui rejette toute idéologie de classes sociales et refuse l’assistanat, est commune aux cultures de l’UMP.

C’est notre force d’opposition à tous.

Nous incarnons aussi une force de convictions et de propositions. Conscients des enjeux du moment, nous voulons un mouvement moderne, offensif, qui n’a pas peur de marquer son désaccord ni d’affirmer ce qu’il est : plus girondin que jacobin, plus ouvert que protectionniste, plus simplificateur que contraignant, plus éthique que hiérarchique.

Disons-le concrètement : nous avons porté la loi Léonetti sur la fin de vie, les lois de cohésion sociale pour l’emploi, le logement et l’égalité des chances, la loi sur la participation des salariés comme celles sur l’entreprise individuelle et sur la défiscalisation des heures supplémentaires. En revanche, nous ne nous reconnaissons pas dans le détournement du principe de précaution, ni dans la circulaire sur les étudiants étrangers.

Situés au centre de la vie politique française, nous sommes engagés dans le projet de reconquête porté par l’UMP dans un esprit de dialogue, avec le sens de la mesure et le rejet des extrêmes.

Une économie d’Entreprise compétitive et créatrice d’emplois est la clé de notre Prospérité

La mondialisation est une chance pour la France qui a tous les atouts pour en tirer parti à condition qu’elle fasse de son désendettement — par la réduction des dépenses publiques — et de la compétitivité une priorité. Ce sont les entreprises qui sont les premières créatrices de richesses, qui portent la prospérité de la France. Le rôle de l’Etat n’est pas de sur-administrer l’économie mais de la réguler et d’instaurer un environnement clair et stable, notamment grâce au dialogue social. La fiscalité, quant à elle, doit être le juste moyen d’inciter et de soutenir la création afin de favoriser la croissance et l’emploi. Nous devons assumer de baisser les impôts et les charges sociales qui freinent l’embauche. Nous défendons l’allègement du code du travail, la TVA emploi, la suppression des 35 heures, le soutien aux PME, aux entreprises de tailles intermédiaires et aux artisans. Enfin, en dénonçant les dérives de la spéculation financière, nous prônons également la responsabilité de l’entrepreneur et le respect des salariés.

Une Solidarité d’intérêt général exige un équilibre des droits et devoirs

L’aide sociale est légitime, mais elle doit être conçue comme un rempart contre les accidents de la vie, comme un soutien pour rebondir par le travail et le mérite, et non comme une fin en soi. Nous refusons que la solidarité se confonde avec l’assistanat. Notre vraie finalité est que chacun puisse prendre sa part dans le projet français et que les plus fragiles ne soient pas abandonnés. C’est pourquoi la solidarité ne saurait dissuader de travailler, d’entreprendre et de créer.

La République des territoires impose une décentralisation renforcée et une Ruralité vivante

Nous sommes attachés aux territoires et au respect de leur diversité. Nous défendons « La République décentralisée » pour que la démocratie s’exerce au plus près de nos concitoyens. C’est pourquoi une réforme structurelle des collectivités territoriales demeure notre objectif : nous devons gagner en efficacité tout en dépensant moins. La ruralité doit retrouver la place qui lui revient dans notre société. Il nous faut alléger les normes et adapter les politiques d’aménagement du territoire pour rendre leur dynamisme à nos campagnes et leur harmonie à nos villes.

Le Respect des valeurs républicaines est la condition de notre Cohésion nationale

Entre la candeur laxiste du socialisme et la raideur idéologique du populisme de droite, nous proposons une politique d’immigration garante de la dignité de la personne humaine. C’est à ce titre que l’immigration doit être maîtrisée et adaptée à nos capacités d’intégration. Laïque, la République respecte toutes les opinions, toutes les religions, et rejette toute forme de communautarisme. Ses valeurs doivent être enseignées à l’Ecole en dehors de tout esprit partisan. Elles engagent également la responsabilité des parents, la famille étant la cellule de base de la société.

Nous voulons une Europe forte, qui a l’Union politique pour horizon

L’Union européenne doit peser davantage sur la scène internationale et être capable de protéger ses frontières ainsi que son activité économique en imposant le principe de réciprocité. Nous sommes partisans d’une Europe fédérée, qui n’a pas peur d’élargir les domaines de souveraineté partagée, ni d’ériger une Union budgétaire, fiscale et sociale. Cela suppose une impulsion démocratique forte avec la création d’un gouvernement de l’Union et le renforcement du rôle des parlements nationaux et européen. Nous sommes des militants de l’intégration franco-allemande, condition indispensable du bon fonctionnement de l’Europe. La France, avec l’Europe, doit défendre dans le monde la préservation de la planète, la liberté des peuples et les droits de l’Homme.

Notre engagement est de servir la France, une France Moderne et Humaniste.

Cette motion présentée par Jean-Pierre Raffarin (sénateur de la Vienne), Luc Chatel (député de la première circonscription de la Haute-Marne), Jean Leonetti (député de la septième circonscription des Alpes-Maritimes), Marc-Philippe Daubresse (député de la quatrième circonscription du Nord), Marie-Hélène des Esgaulx (sénatrice de la Gironde), Michèle Tabarot (députée de la neuvième circonscription des Alpes-Maritimes), Marc Laffineur (député de la septième circonscription de Maine-et-Loire) et Hervé Mariton (député de la troisième circonscription de la Drôme).

Elle est notamment soutenue par : Damien Abad, député de la cinquième circonscription de l’Ain ; Nicole Ameline, députée de la quatrième circonscription du Calvados ; Olivier Audibert-Troin, député de la huitième circonscription du Var ; Jean-Pierre Barbier, député de la septième circonscription de l’Isère ; Philippe Bas, sénateur de la Manche ; René Beaumont, sénateur de la Saône-et-Loire ; Christophe Béchu, sénateur du Maine-et-Loire ; Michel Bécot, sénateur des Deux-Sèvres ; Claude Belot, sénateur de la Charente-Maritime ; Jacques Alain Bénisti, député de la quatrième circonscription du Val-de-Marne ; Nora Berra, parlementaire européenne (fédération du Rhône) ; Joël Billard, sénateur d’Eure-et-Loir ; Étienne Blanc, député de la troisième circonscription de l’Ain ; Claude Bodin, ancien député (fédération Val-d’Oise) ; Philippe Boënnec, ancien député (fédération de la Loire-Atlantique) ; Pierre Bordier, sénateur de l’Yonne ; Bernard Brochand, député de la huitième circonscription des Alpes-Maritimes ; Dominique Bussereau, député de la quatrième circonscription de la Charente-Maritime ; Christian Cambon, sénateur du Val-de-marne ; Jean-Claude Carle, sénateur de la Haute-Savoie ; Yves Censi, député de la première circonscription de l’Aveyron ; Alain Chatillon, sénateur de la Haute-Garonne ; Philippe Cochet, député (Rhône, 5e circonscription) ; Raymond Couderc, sénateur de l’Hérault ; Olivier Dassault, député (Oise, 1re circonscription) ; Claude de Ganay, député (Loiret, 3e circonscription) ; Laure de La Raudière, députée (Eure-et-Loir, 3e circonscription) ; Jean-Pierre Decool, député (Nord, 14e circonscription) ; Bernard Deflesselles, député (Bouches-du-Rhône, 9e circonscription) ; Francis Delattre, sénateur du Val-d’Oise ; Catherine Deroche, sénatrice du Maine-et-Loire ; Sophie Dion, députée (Haute-Savoie, 6e circonscription) ; Jean-Pierre Door, député (Loiret, 4e circonscription) ; Dominique Dord, député (Savoie, 1re circonscription) ; André Dulait, sénateur des Deux-Sèvres ; Ambroise Dupont, sénateur du Calvados ; Louis Duvernois, sénateur (Français établis hors de France) ; Jean-Paul Emorine, sénateur de la Saône-et-Loire ; André Ferrand, sénateur (Français établis hors de France) ; Marie-Louise Fort, députée (Yonne, 3e circonscription) ; Alain Fouché, sénateur de la Vienne ; Laurent Furst, député (Bas-Rhin, 6e circonscription) ; Yann Gailard, sénateur de l’Aube ; René Garrec, sénateur du Calvados ; Joëlle Garriaud-Maylam, sénatrice (Français établis hors de France) ; Jean-Claude Gaudin, sénateur des Bouches-du-Rhône ; Claude Goasguen, député (Paris, 14e circonscription) ; Jean-Pierre Gorges, député (Eure-et-Loir, 1re circonscription) ; Philippe Gosselin, député (Manche, 1re circonscription) ; Francis Grignon, sénateur du Bas-Rhin ; Françoise Grossetête, parlementaire européenne (fédération de la Loire) ; Arlette Grosskost, députée (Haut-Rhin, 5e circonscription) ; Michel Herbillon, député (Val-de-Marne, 8e circonscription) ; Antoine Herth, député (Bas-Rhin, 5e circonscription) ; Françoise Hostalier, ancienne députée (fédération du Nord) ; Michel Houel, sénateur de la Seine-et-Marne ; Philippe Houillon, député (Val-d’Oise, 1re circonscription) ; Sébastien Huyghe, député (Nord, 5e circonscription) ; Denis Jacquat, député (Moselle, 2e circonscription) ; Christian Kert, député (Bouches-du-Rhône, 11e circonscription) ; Alain Lamassoure, parlementaire européen (fédération des Pyrénées-Atlantiques) ; Jean-François Lamour, député (Paris, 13e circonscription) ; Benjamin Lancar, ex-président des Jeunes Populaires (fédération de Paris) ; Agnès Le Brun, parlementaire européenne (fédération du Finistère) ; Antoine Lefèvre, sénateur de l’Aisne ; Jean-Claude Lenoir, sénateur de l’Orne ; Pierre Lequiller, député (Yvelines, 4e circonscription) ; Céleste Lett, député (Moselle, 5e circonscription) ; Gérard Longuet, sénateur de la Meuse ; Jean-Louis Lorrain, sénateur du Haut-Rhin ; Alain Marc, député (Aveyron, 3e circonscription) ; Véronique Mathieu, parlementaire européenne (fédération des Vosges) ; Colette Mélot, sénateur de la Seine-et-Marne ; Jean-Claude Mignon, député (Seine-et-Marne, 1re circonscription) ; Élisabeth Morin-Chartier, parlementaire européenne (fédération de la Vienne) ; Jean-Luc Moudenc, député (Haute-Garonne, 3e circonscription) ; Philippe Nachbar, sénateur de la Meurthe-et-Moselle ; Yves Nicolin, député (Loire, 5e circonscription) ; Yanick Paternotte, ancien député (fédération du Val-d’Oise) ; Xavier Pintat, sénateur de la Gironde ; Axel Poniatowski, député (Val-d’Oise, 2e circonscription) ; Henri de Raincourt, sénateur de l’Yonne ; Frédéric Reiss, député (Bas-Rhin, 8e circonscription) ; Charles Revet, sénateur de la Seine-Maritime ; Franck Riester, député (Seine-et-Marne, 5e circonscription) ; Jean Roatta, parlementaire européen (fédération des Bouches-du-Rhône) ; Arnaud Robinet, député (Marne, 1re circonscription) ; Valérie Rosso-Debord, ancienne députée (fédération de la Meurthe-et-Moselle) ; Martial Saddier, député (Haute-Savoie, 3e circonscription) ; Tokia Saïfi, parlementaire européenne (fédération du Nord) ; Marie-Thérèse Sanchez-Schmid, parlementaire européenne (fédération des Pyrénées-Orientales) ; Bernard Saugey, sénateur de l’Isère ; François Scellier, député (Val-d’Oise, 6e circonscription), ex-Parti Radical ; André Schneider, député (Bas-Rhin, 3e circonscription) ; Fernand Siré, député (Pyrénées-Orientales, 2e circonscription) ; Éric Straumann, député (Haut-Rhin, 1re circonscription) ; Alain Suguenot, député (Côte-d’Or, 5e circonscription) ; Lionel Tardy, député (Haute-Savoie, 2e circonscription) ; François Trucy, sénateur du Var Isabelle Vasseur, ancienne députée (fédération de l’Aisne) et Dominique Vlasto, parlementaire européenne (fédération des Bouches-du-Rhône)

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