Débat Romney/Obama : le retour du président

Publié le 30 octobre 2012 par Ingridducas
A la suite du premier débat télévisé entre les deux candidats à la présidentielle américaine, Barack Obama et Mitt Romney, la plupart des commentateurs et des sondages s'étaient accordés pour juger la prestation de l'actuel président comme médiocre.L'homme d'affaire Richard Attias, qui vit à New York , avait décrit cet évènement aux micros de RTL.
En tant qu'expert des affaires internationales et qu'habitant de New York, Richard Attias est un observateur privilégié des élections américaines. C'est pourquoi le journaliste Laurent Bazin l'a interviewé dans son émission de radio « RTL&Vous », afin qu'il livre ses impressions sur ce premier débat.
 
Un président mis en difficulté

« De façon unanime, tout le monde reconnait que Mit Romney a fait une vraie performance ou que Obama en a fait un contre », explique l'organisateur du Forum de Davos, confirmant ainsi le sondage américain Gallup selon lequel 72% des personnes interrogées estiment que Romney avait remporté ce premier affrontement télévisuel.
Cette défaite lors du débat s'était confirmée également dans les intentions de vote des Américains, où l'écart entre Obama et Romney s'était réduit considérablement, avec une percée du républicain à la suite de ce duel.
L'économie dérange Obama
D'une part, Obama ne semble pas être un spécialiste des questions économiques, en particulier face à Mitt Romney, ancien businessman qui maitrise le sujet, comme le dit sans langue de boisRichard Attias : « on avait presque le sentiment que c'était un débat entre un consultant en économie face à un professeur de collège. »
D'autre part, le contexte de crise économique mondiale est un handicape important pour tout président sortant, qui doit faire face au chômage et au mécontentement de la population.
Mitt Romney reste en retard
Richard Attias considérait pourtant, malgré l'échec d'Obama pendant le premier des trois débats télévisés organisés, que ce dernier serait réélu. Si tout reste encore à jouer, la suite de la campagne lui a pour le moment donné raison. Sa cote de popularité, notamment dans les classes populaires et moyennes lui permet de jouir d'une avance difficilement rattrapable pour son adversaire. « Obama a tellement d'avance que ne je ne suis pas convaincu qu'au final dans 5 semaines ça ait un véritable impact », explique-t-il.
D'autant plus que, selon l'homme d'affaire, la vie politique américaine et l'opinion publique sont plus stables qu'en France :
«  Il y a peu d'indécis aux Etats Unis contrairement à la France ou il y avait aux dernière élections jusqu'à assez tard un grand tôt d'indécis. »
Réponse le 6 novembre 2012 !