Le monde , selon la Physique ( week 23 ) : commentaire et critique ( suite 1)

Publié le 30 octobre 2012 par 000111aaa

Ayantl’intention de commenter l’article d’ hier sur les 100000 photons intriqués je vais en profiter pour répondre aux correspondantsqui m’ont laissé des posts   au bas de mon article ( en clairJ.JMICALEF et D.MAREAU)

1 / RETOUR SUR L’ARTICLE DE   HAMISH JOHSTON   ET SUR LES TRAVAUX DE MARIACHEKHOVA ET COLLABORATEURS

Cet article m’a conduit à examiner en détail les publications et les lieux où ces performances ont été obtenues .M .Chehkova travaille en collaboration avec deux localisationsconnues et estimées : le Max-Planck-Institut für die Physik des Lichtset le MV Lomonosov Moscow State University -et il s’agit de grosses équipes …… Ce n’est pas tant leur contribution à l’étude du phénomène« intrication » qui m’intéresse que le débouché sur ce qu’ ils appellentl’état deBELLMULTIPHOTONIQUE MACROSCOPIQUE ….. Je reconnais que l’utilisation du nombre de SCHMIDT (viscosité /diffusivité) m’a surpris et «  bluffé », mais je crois surtout que leur recherche risquede s’aiguiller vers des applications technologiques plutôt que revenir sur les causes de l’intrication et de la non –localité quantique …. Ce qui pour moicontinue à poser encore un problème épistémologique dont je vais reposer le questionnement ……

Je rappelle que l'intrication quantique est un phénomène fondamental de la mécanique quantique . Deux systèmes physiques, comme deux particules, se retrouvent dans un état quantique dans lequel ils nesont descriptibles que par un seul système . Toute mesure sur l'un des systèmes affecte l'autre, et ce, quelle que soit la distance les séparant. Avantleur « entrée en  intrication », deux systèmes physiques sans interactions se trouvent dans des états quantiques indépendants mais aussitôt après,ces deux états sont en quelque sorte « emmêlés » et il n'est plus possible de décrire ces deux systèmes de façon indépendante.C’est alors   queSEMBLE T IL des propriétés de non-localité font leur apparition et la mesure sur l'un des systèmes influence instantanément l'autre système, même situé à des années-lumière et l’on en vient alors à invoquer une possibilité d’ informationtransmiseà une vitesse supra luminique ou d’autres types de causes ……

Pour mes lecteurs lambda, cette image des 100000 photons intriquéspr MARIA CHKHOVA pourrait être comparée   à l’imagesimpliste d’un défilé du 14 juilletoùun carré de100000 soldats   arrivant tous au même pas cadencédevant la tribune présidentiellese partage en deux files de droite et de gauche autour de celle-ci…… puisse réunità nouveauplus lointoujours au même pas cadencé , à moinsqu’ un photographen’ait l’idée saugrenue de faire ralentir   une des deux colonnes( pour la photographierpar exemple ) entransmettant à l’autre déjà très éloignéeet   par un moyen XL’ORDRE DE RALENTIR   AUTANT !!!!! Si le moyen de transmission n’est pas synchronisé et instantané, lesdeux filesne se retrouveront jamais plus au même pas cadencé ….a moins que certains types de mécanismes n’interviennentque j’évoquerai …….

2 / LES PROBLEMES SOULEVES SONT MULTIPLES

2-1/ Le problème de la définition stricte de l’état intriqué est pourtant simple ( et j’en ai longuement parlé iciavecCHAVERONDIER ) : Expérimentalement, il n'est pas possible de préparer un état quantique bien déterminé avec une reproductibilité de 100%. Pour tenir compte de cette préparation imparfaite, on décrit l'état du système par une matrice densité, qui pondère chaque état pur par la probabilité de produire cet état : on doit donc d’abord se demander quelle est la définition d'un état séparable décrit par une matrice densité….Et l’on s’aperçoit alors techniquement que dans ce formalisme de la matrice densité, un état intriqué est simplement défini comme un état qui n'est pas séparable !

2-2/ Le problème philosophique a semble- t- il été réglé lui aussi   , disent certains …..La mécanique quantique est bien compatible avec la théorie de la relativité restreinte et avec le principe de causalité … On démontreen effet que les états intriqués ne peuvent pas être utilisés pour transmettre une information quelconque d'un point à un autre de l'espace-temps plus rapidement qu'avec de la lumière. La raison est que le résultat de la mesure relatif à la première particule reste toujours aléatoire, dans le cas des états intriqués comme dans le cas des états non-intriqués : il est donc impossible de « transmettre » quelque information que ce soit, puisque la modification de l'état de l'autre particule, pour instantanée qu'elle soit, conduit à un résultat de la mesure relatif à la seconde particule qui est toujours autant aléatoire que celui relatif à la première particule ; les corrélations entre les mesures des deux particules resteront indétectables tant que les résultats des mesures ne seront pas comparés, ce qui implique nécessairement de revenir à un échange d'information classique, respectueux de la relativitéet de vitesses de transmission restant inférieure ou égales à celle de la lumière ……..

2-3 :RESTE A DEBATTREDES LIMITES DE LA NON LOCALITE QUANTIQUEETDES POSSIBILITES TACHYONIQUESAINSI QUE DESESPACES TEMPS OU CES QUESTIONS S’EVAPORENT !!!(chaverondier)

A suivre