Become an au Pair...

Par Electrastaar @MadisonHeroin

Les Staïtz... qui n'a jamais rêvé de vivre son propre American dream? Pas vous...? Bon. Bah moi si. Après des heures passées à chercher ce qui pourrait occuper mes longues journées, je me suis donnée pour objectif d' improver mon anglais. Je me suis alors penchée sur l'option outre Atlantique.

Problématique : Comment passer les frontières overmégasupra sécurisées du nouveau Monde?

Option B : Me dissimuler dans une soute d'avion et, si je survis à ça, chercher du boulot une fois sur place.

Je me suis rendue directement dans cette agence pour m'inscrire au programme. Je ne voulais pas perdre une seule minute ! J'ai du faire mon premier chèque (eeet oui...) de 100€ pour l'adhésion au FAC. Suite à ça, ils s'occupent de tout, je s'occupe de rien. Le FAC s'est chargé de monter tout mon dossier avec les papiers demandés.

Le FAC m'a demandé de faire remplir quatre références prouvant mon expérience avec les enfants et un minimum de 200 heures de garde. J'ai donc mis à contribution les parents qui avaient eu le courage de m'engager comme babysittor pour remplir scrupuleusement mon dossier.

J'ai du convaincre mon toubib que je n'étais ni schizophrène, ni pédophile, ni atteinte d'une maladie contagieuse grave pour qu'il remplisse une partie de mon dossier. Note au benêt : Prendre un toubib qui parle anglais. Ou prendre un dico.

Oh, j'allais oublier. J'ai du rédiger une magnifique lettre pour ma future host family et sortir mon caméscope pour leur montrer mes talents de réalisatrice. Les filles, soyez créatives !

Ce n'est que deux jours plus tard, vers 6 heures du matin, qu'une première famille a pris contact. Puis une seconde. Puis une autre et encore une autre. En une semaine, j'ai été contactée par une dizaine de familles. Whateuh panique ! Je devais parler avec chacune d'entre elles (en anglais, siouuuplaiiit..). Okay. C'est donc la panique absolue. Et je devais me décider rapidement. Pourtant, aucune d'entre elles n'avait ce petit plus qui faisait que. Je commençais à désespérer lorsque...

Une famille de Manhattan avec deux petites filles de 9 ans souhaitait prendre contact avec moi. Après plusieurs coups de fil, j'avais l'impression de les connaitre depuis longtemps déjà ! Je les voulais eux ! Je ne répondais même plus aux autres familles (c'est moche, je sais...) Le temps m'a paru looong, j'avais peur que la famille ne match avec another girl ! Et pourtant, le lendemain soir, la host mother m'a appelé et m'a proposé de matcher avec eux. J'étais si contente que j'ai du lui fendre un tympan au passage.

J'ai dû régler ce que je devais pour le programme soit (tadada...) 550$USD. Bref, ça fait quand même mal au cul coeur...

J'ai ensuite pris rendez vous pour mon visa à l'ambassy à Paris. Je me suis d'ailleurs faite ouspillée par monsieur l'agent de sécurité parce que non, on ne longe pas l'ambassade, mademoiselle. Ah? Pardon. A la douane, on m'a fait retirer jusqu'à ma ceinture -- j'ai cru que j'allais me retrouver au guichet, le pantalon aux chevilles et les menottes aux poignets (noooon, je ne dramatise pas). J'ai finalement obtenu mon visa après un long pourparler : "c'est pour etre fille au pair? - Oui. - Quels ages ont les enfants? - 9 ans. - Ca va aller? - Euh oui ! - C'est bon, merci, au revoir." Ah? Bah merci monsieur.

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