Economie et mathématiques

Par Basicinstinct82

Comme il en a sobrement pris l’habitude, Vladimir Vodarevski, remet sur sellette, une des questions dont les réponses, ne sont pas aisées, ou tout au moins aux confluences, des théories qui rendent la science économique, exiguë à bien des égards, car en relayant les critiques destinées à fustiger les critères d’attribution du prix Nobel d’économie, notamment celui décerné cette année, aux auteurs de la théorie des jeux, il se lance dans une approche visant à discerner le courant économique favorable à l’utilité des mathématiques sur l’économique, de celui qui s’y oppose, l’école Autrichienne, depuis l’introduction de la notion de quantification à travers la microéconomie.

A ceci près, il en vient à poser un diagnostique assez clair et révélateur des entraves entre l’impact avéré des mathématiques sur la microéconomie et la macroéconomie, à travers le marginalisme, ainsi que les approches qui prouvent, que la formulation des approches mathématiques tire son origine dans les théories tout au début littéraires.

En référence au courant néoclassique, il nous ballade au sein de l’univers, de la gestation de la mathématisation des approches économiques,  qu’il entrevoit non plus comme un modèle de substitution, mais comme une transposition en données mathématiques des théories émises et déjà, existantes.

A partir de cet exposé liminaire, notamment la construction de la théorie néoclassique sur des outils et grandeurs mathématiques, on parvient à se faire une idée de la collision doctrinale entre concevoir l’économie comme une science exact à l’image des mathématiques, ou bien comme une science purement sociale, puis que de ce constat, il se dégage que la théorie de l’équilibre générale, bien qu’émise, par Léon Walras, et de surcroît chantre de la mathématisation de l’économie à travers ses travaux, donne un champ d’analyse et de prospection considérable des agrégats qui fondent l’approche de l’économie sous l’angle social, au delà, de l’étude des comportements des consommateurs, pour mieux stimuler la demande et orienter l’offre.

En ressortant les facteurs de jonction entre la théorie néoclassique et la microéconomie, qu’il réduit à une description et une méthode, il se fait un fervent défenseur de la macroéconomie, comme une approche réelle et concrète des grandeurs économiques, puis que les équilibres fondamentaux, rendant une économie dynamique s’y confortent, au point d’en modéliser les grappes qui la dirigent.

De là, à admettre un attrait des mathématiques sur la macroéconomie, reluit la logique privilégiée par l’approche de V Vodarewski, en ses grandes lignes descriptives, car selon lui le socle de l’approche mathématique repose sur des hypothèses et que les travaux des classiques, de même que ceux Keynes sur sa forme dominante, seraient à l’origine de la microéconomie.

Plus loin, il se penche sur l’approche de l’école Autrichienne,  corrélativement à l’empirisme, en illustrant une question vieille, à savoir que l’observation et l’expérimentation, seraient-elles, en même de guider une politique économique, en sachant que l’on part toujours, d’une théorie, avant qu’on en expose les vertus?

à suivre…

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