Frankenweenie, le retour de Burton ?

Par Victoireroset @victoireroset

Le 31 octobre, est sorti le dernier film d’animation de Tim Burton pour les studios Disney : Frankenweenie. Dark Shadows nous avait laissé un peu sur notre faim, les derniers Tim Burton également, donc c’est un peu sceptique que je me suis rendue au cinéma découvrir la dernière oeuvre de mon cinéaste préféré.

Inspiré de son premier court métrage, Frankenweenie nous raconte en 1h30 l’histoire de Vincent, sans ami, fan de science, qui vit à New Holland. Son chien, Sparky, et lui sont inséparables, mais un incident provoque la mort de ce dernier. Vincent cherche donc à le ramener à la vie.

Sur fond de Frankenstein, tout l’univers de Tim Burton est ici présent. Imaginé depuis 1984, c’est seulement en 2012 que ce film en stop motion noir et blanc voit le jour, avec un traitement de l’image impeccable, simplement parfait comme nous avait habitué Burton. Des références à tous ses grands films ponctuent le film, de Beetlejuice, Edward aux mains d’argent à l’étrange Noël de Monsieur Jack. Toutes les têtes des personnages nous rappellent d’anciennes histoires, on plonge dans l’univers du réalisateur pleinement. Tous les fans de la première heure y trouveront leur compte, la magie est belle et bien là. Pourtant, l’histoire est connue, l’intrigue tout autant, on ne s’attend pas à être surpris par le scénario. C’est là où Disney et Burton sont magistraux, on ne s’ennuie jamais, on a envie de verser une larme, on rit. L’univers est riche, le film mérite surement plusieurs visionnages, tant les anecdotes sont présentes. Ma préférée, la tombe d’un chat où il est inscrit : Goodbye Kitty. C’est con, mais ça m’a fait sourire.

Même si le film est déconseillé aux moins de 10 ans, je le trouve très adapté aux enfants, ons ent que Disney est passé par là. L’univers glauque de Burton est tellement léchée et fantasmagorique, que les enfants dans la salle n’ont jamais eu vraiment peur. Même si au fond j’aurais souhaité une histoire plus adulte, encore plus sombre, j’ai retrouvé les sensations que Tim Burton me procurait avant. Et ça fait fichtrement du bien.

Burton’s back.

Vous l’avez vu ? Vous pensez y aller ?

Victoire.

Crédit images @allociné