Ce qui est chiant, pour les viandards, c'est qu'il y a des arbres et des arbustes dans les bois. Pire, ce sont des arbres en vrai bois. Ça fout la visibilité en l'air et ça permet au gibier de se dissimuler et d'échapper au regard pointu (surtout à l'heure de l'apéro, c'est-à-dire 9 heures) de ces merveilleux gestionnaires de la biodiversité.
Comme ils ne peuvent pas faire abattre tous ces arbres (quoique, avec Batho comme ministre, tu peux tout oser) pour dégager la vue, ils font avec. Ou sans. Et ça donne des trucs sympas comme tout.
Regarde... À Meursault (Côte-d'Or), dimanche 4 novembre. Un chasseur participant à la classique tuerie dominicale a aperçu un sanglier de loin.
Ouh là... De bien loin ! Négligeant toutes ces saloperies d'arbres, de branchages et de buissons de buis qui font rien qu'à s'interposer entre le gentil nettoyeur du vivant et sa cible, il a tiré quand même. Faut pas déconner.
La balle, bien gaulée par ailleurs, en a profité pour faire un ou deux ricochets et atterrir dans la mâchoire d'un collègue de battue.
Comme c'est plutôt coton à avaler, il a été transporté sans hésitation à l'hosto de Dijon.