Des livres et moi

Publié le 06 novembre 2012 par Elosya @elosyaviavia

En finissant mon dernier bouquin, je me suis dit que j’allais vous en parler.

Et puis j’ai regardé ma dernière chronique et je me suis aperçue que ça faisait un moment que je n’avais point parlé de livres.

Alors pour y remédier, je vous livre une petite chronique livresque par thème et puis je vous parlerais seulement des livres qui m’ont plu hein (parce que les autres, laissons les sur leur île de mes livres inachevés).

Hello ami(e)s du Développement personnel :

L’art de la simplicité  de Dominique Loreau :

 Alors ce livre, j’en avais entendu parler à moults reprises. Je l’ai donc acheté par curiosité et j’ai beaucoup apprécié le propos. Dominique Loreau livre des petits conseils pleins de bons sens (mais que l’on n’a pas toujours à l’esprit) et très pratiques pour se simplifier la vie. Ce livre s’adresse à celles et ceux qui ont un peu de mal à s’organiser, qui détestent le gâchis, qui manquent de place dans leur placard parce qu’elles/ils gardent des fringues qui ne leur vont plus (mais qu’elles/ils pourront peut-être remettre un jour quand ces foutus kilos auront fichu le camp alors qu’en fait non), qui ont du mal à jeter, (meuh non, je ne parle ABSOLUMENT pas de moi) etc. Elle y parle aussi bien de consommation modérée, de visualisations positives, de pensées créatrices et arrive même à nous convaincre de l’intérêt de faire le ménage pour notre bonheur intérieur. L’idée prépondérante du livre c’est « less is more », comment nous rendre heureux et épanouis en s’allégeant dans tous les domaines de notre vie. Des conseils qui permettent d’améliorer notre rapport au corps, à notre mental et à notre mode de vie global et d’enrichir notre vie avec des choses qui nous font vraiment du bien. On est bien sûr pas obligé de prendre tous les préceptes à la lettre, moi j’ai fait ma petite cuisine avec ceux qui peuvent m’aider présentement. Un bon petit guide du quotidien que je garde précieusement dans ma bibliothèque et que je consulte de temps à autre.

10 minutes pour soi de Françoise Réveillet :

Arrf au mois de juillet, j’étais pleine de bonnes résolutions. Je voulais retrouver un semblant d’activités sportives pour me sentir mieux dans mon body de bella ragazza. Du coup, j’ai repris un peu le yoga. J’avais aussi envie d’intégrer des petits mouvements pas trop chiants à ma gym quotidienne. Ce fut chose faite avec ce petit bouquin. Françoise Réveillet propose des gestes, des petits préceptes et des conseils pour se faire du bien au quotidien (hé oui encore un livre portant là dessus). J’ai aimé la diversité des gestes proposés (coup de pompe, pour se réveiller, digestion difficile, se détendre…). Un petit livre qui permet de se reconnecter à soi-même tout en douceur. Le petit lexique à la fin permet donc d’aller à l’essentiel et de faire les exercices quand bon te semble. Quand à moi, la gym et le yoga, c’est une histoire qui s’est malheureusement terminée pendant les vacances en Sardaigne. C’est pas de ma faute, je n’ai pas pu emporter mon tapis de yoga avec moi. Ok, j’avoue que rentrée de vacances, j’avais la flemme, mais bon je pense que je vais m’y remettre très, très prochainement.

Ce livre m’a touchée très, très, très fort

Nos étoiles ont filé d’Anne Marie Revol :

C’est Caroline de Pensées de Ronde qui en avait parlé dans l’un de ses billets. Ce livre c’est l’histoire d’Anne Marie Revol et de son mari qui doivent faire face à la perte de leurs deux petites merveilles, Paloma et Pénélope, mortes accidentellement. Après cette perte si soudaine et douloureuse, la jeune femme se met à écrire à ses filles et elle leur parle. Elle évoque le choc de la nouvelle, la famille et les amis qui se mobilisent, leur papa, leur couple si unis, cette vie si douloureuse qui continue sans elles, l’arrivée d’un petit bonhomme dans cette famille endeuillée, les questions, la culpabilité. Je suis « tombée » sur ce livre dans ma bibliothèque de quartier et après plusieurs hésitations, j’ai fini par le prendre. En le lisant, j’ai été terriblement émue, j’ai été très triste pour cette famille, j’ai pensé au deuil, à la perte d’un être cher. Mais dans ce récit, j’ai aussi été touchée par l’amour, l’espoir et par la manière si jolie qu’a l’auteure de parler de ces deux étoiles. Ce livre est poignant. J’y ai repensé longtemps après l’avoir terminé. Sur ce sujet sensible, Anne Marie Revol décrit avec délicatesse son deuil. Et puis surtout, surtout, j’ai senti poindre au fil des lignes cette vie qui avance malgré tout et et qui est porteuse d’espoir.

Biographie d’artiste :

Just Kids de Patti Smith :

Patti Smith, musicalement je connaissais un peu, sa chanson Because the night me transcende, mais hormis ce single je connaissais peu l’artiste et la femme. Et pourtant quand j’ai vu le livre sur le bureau d’un collègue, j’ai eu envie de le lire. Allez savoir pourquoi hein, les voies de mon cerveau sont parfois impénétrables. Eh bien, ce livre autobiographique est une tuerie. Déjà, j’ai beaucoup aimé le ton simple et très sincère du livre. Patti Smith ne livre pas un récit égocentrique où elle montrerait tout son génie musical et sa créativité entourés de tout un barnum sur la vie faite de sex, drogue et rock’n roll d’une rock star. Non. Elle évoque son enfance, son adolescence et son départ à New York où elle veut se réaliser en tant qu’artiste. J’ai trouvé son parcours artistique fait de peintures, de poésies, d’écritures variées, très intéressant car elle ne savait pas réellement là où elle allait, mais elle a continué d’avancer. Avec parfois de la peur, de l’appréhension, mais aussi avec beaucoup de passion et de respect pour son « art ». Elle a toujours rebondi. Dans ce livre, elle parle de créativité, d’inspirations, de rencontres et de l’émulation d’être avec d’autres artistes. Le livre nous montre la génèse de la Patti Smith musicienne, chanteuse, poète que l’on connaît. Elle a une manière très poétique, mais sans concessions de raconter ses années de « galère » à New York. Ce livre, c’est aussi le récit magnifique de sa rencontre avec Robert Mapplethorpe (photographe) et de la manière dont chacun poussera l’autre à prendre confiance et à se réaliser en tant qu’artiste. Ce récit autobiographique, c’est aussi un instantané de l’Amérique des 60-70′s. Une époque vraiment particulière où tout semble possible y compris pour une jeune femme qui se sentant artiste depuis toujours, arrivera à tirer son épingle du jeu et à vivre de son art.

Voilà, voilà, bon j’ai d’autres livres à vous livrer (ah ah ah, livres, livrer, my god c’est nul et même pas fait exprès), mais ce sera pour plus tard. En attendant, pour les amoureuses de livres, vous pouvez aller chercher bonheur chez Cla qui se lance avec succès dans un blog littéraire : Aux douceurs littéraires.

Vous pouvez aussi aller voir le blog de Jeanne qui a ouvert une maison d’édition dédiée à la romance : les éditions Laska et qui parle avec passion des livres (mais pas que).

Bonne(s) lecture(s) !

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