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Publié le 31 mars 2008 par Torapamavoa Torapamavoa Nicolas @torapamavoa

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Blocus Gustave Eiffel
envoyé par diims
lundi 31 mars 2008 (21h36) :
Charge policière sur le lycée Gustave Eiffel de Gagny
Samedi, au lycée Gustave Eiffel de Gagny, en Seine Saint-Denis, des lycéens ont organisé un blocus de leur établissement, pour protester contre la suppression de postes de professeurs. Les CRS ont brisé leur action, en recourant à des gaz lacrymogènes. Les lycéens dénoncent d’autres violences. Sur cette vidéo, la personne qui s’interpose les bras écartés devant les Brigades départementales est un professeur :
Autre vidéo, montrant le tir de lacrymogènes dans le lycée :
Voici le témoignage d’enseignants présents ce samedi matin, Micheline Desponds et Stéphanie Jourdain :
"Ce matin, vers 7h30, quelques élèves ont démarré un blocus du lycée. Le nombre d’élèves massés chemin de la Renardière a augmenté jusqu’à 8h30. Ce blocus laissait, plus ou moins, passer les professeurs et les élèves souhaitant aller en cours. Des policiers de la ville de Gagny étaient présents. Vers 8h45, des professeurs ont pu discuter avec les élèves, leur proposant la tenue d’une AG lundi.
Vers 9h15, une deuxième brigade est arrivée (brigade départementale de sécurité). Ces policiers étaient casqués, armés (flash-ball et gaz lacrymogène). Ils ont directement chargé, en remontant le chemin de la Renardière afin de dissoudre le blocus ce qui a entraîné un mouvement de panique des élèves refluant vers le lycée. Il y a eu plusieurs allers et retours, plusieurs charges consécutives. De nombreux élèves ont été aspergés de gaz, un professeur a été molesté, des élèves ont reçu des flash-ball. Les pompiers ont dû intervenir. Un élève a été arrêté.
Tout ce ceci en dépit de la présence du proviseur et de quelques professeurs qui se sont interposés pour calmer la situation ; ce qui était difficile compte-tenu de la violence des propos tenus par les membres de la brigade.
Vers 10h00, des professeurs ont réussi à convaincre les élèves de tous rentrer dans le lycée, tandis que la brigade se retirait. Une AG s’est tenue, sur les marches de l’escalier, à la suite de laquelle les élèves sont rentrés chez eux. Tous les présents ont été particulièrement choqués par la violence de cette répression injustifiée.
Les professeurs se sont réunis, en présence de quelques parents et élèves. Il a été décidé que les professeurs soient présents et se réunissent au lycée lundi dès 7h30. Des parents seront présents aussi.
le maire (et un adjoint) ainsi que l’inspecteur d’académie sont arrivés au lycée. La réunion s’est poursuivie en leur présence. A l’issue de cette réunion le proviseur et le proviseur adjoint se rendaient au commissariat pour récupérer notre élève."
► A lire, sur les blogs du lycée :
englishonline.over-blog.net
bavures-a-gustave.skyrock.com
http://rue89.com/2008/03/30/un-lyce...
Autant dire que ça part vraiment en couille. Quand on envoie l’armée (gendarmerie mobile) et les CRS dans les facs, les flics et CRS dans les lycées pour casser des piquets de grêve dès leur commencement, ça veut dire que la dictature est techniquement possible. Je sais même plus si on doit appeler les jeunes au calme ou alors leur dire de se défendre.
De : (pas de nom)
lundi 31 mars 2008
http://torapamavoa.blogspot.com