Gatignon, grève de la fin… des villes pauvres ?

Publié le 09 novembre 2012 par Mister Gdec

Décidément, il ne perd jamais une occasion de se faire remarquer, le maire de Sevran. Tout a commencé dès la naissance. Pensez-vous : Ses parents étaient communistes ! Loin de s’arrêter là, il est entré à 15 ans aux jeunesses communistes, et a  joué un rôle actif  dans le mouvement lycée de 1986. C’est l’ami wiki qui me l’a dit. Plus tard (c’était l’année dernière, à peu près à la même époque), il s’était fait remarquer par les médias parce qu’il avait eu l’audace de proposer de faire intervenir l’armée dans sa commune pour en déloger les trafiquants des cages d’escaliers.  Sa fiche wiki se poursuit ainsi :

Il assume la gestion d’une des villes les plus pauvres de France, sinistrée depuis le départ des usines Kodak et Westinghouse. La ville est durement touchée par les émeutes de 2005. Il est réélu en 2008 dès le premier tour avec plus de 59 % des voix2. Le Trombinoscope lui a décerné le « Prix de l’élu local de l’année » en 2009.

Voilà qui tombe à pic pour assurer une  transition plutôt habile avec l’actualité du jour, puisque le Monsieur est en train figurez-vous de poursuivre ses esclandres… Celle de Placé ne suffisait pas ?). Figurez vous qu’il est en train de camper (tout seul,  le bougre, même pas avec l’appui des Don Quichotte) devant l’Assemblée Nationale depuis 16H30. Son but ? Obtenir une augmentation de la dotation de solidarité urbaine, destinée à aider les villes les plus en difficulté. Son slogan (placé en évidence sur une large banderolle au dessus de sa tente) ? «Les budgets des communes pauvres ont besoin de solidarité face à la crise». Comment ? En obligeant les députés à voter une loi qui permettrait la mise en place d’un système de péréquation des ressources pour corriger les inégalités territoriales, ce qui permettrait de venir ponctuellement en aide aux communes les plus démunies.

Il explicite ses raisons dans une vidéo ici :

Stéphane Gatignon, maire de Sevran, annonce… par Mediapart

On en pense ce qu’on veut. Mais moi je dis : respect. Car son initiative pose une réelle question. Qu’en pense ce gouvernement… de gauche  ?

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