8 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté
Publié le 12 novembre 2012 par Vincentpaes
1- Une précarisation des familles
Le constat est sans appel, la situation des familles que nous rencontrons s’est considérablement dégradée ces dix dernières années. Entre 2001 et 2011, le Secours Catholique constate une augmentation de six points du nombre de familles qui ont fait appel à l’association. La crise économique a eu un effet accélérateur sur les familles monoparentales, une situation qui se répercute aussi durablement sur les enfants. Une tendance renforcée par le durcissement d’accès au prêt personnel. Ainsi, les familles monoparentales ont représenté, en 2011, 30 % des familles rencontrées dans les centres, alors qu'elles ne sont que 9 % parmi les ménages français en général. La situation est confirmée par la situation des enfants accueillis, dont la moitié vivent au sein d'une famille mono-parentale.
2- Des dépenses contraintes de plus en plus lourd
Les ménages en situation de pauvreté ont subi très fortement les hausses des prix des loyers, de l’énergie et des produits de première nécessité. Les chiffres du Secours Catholique indiquent notamment que la part des dépenses consacrées au logement et aux charges qui y sont liées grève fortement leur budget : 60 % des ménages déclarent avoir des impayés, liés dans 40 % des cas à des dépenses contraintes comme le loyer. Bref, le travail ne protège plus de la pauvreté.
3- La pauvreté féminine augmente
Si en 2001, le Secours Catholique rencontrait autant de femmes que d’hommes, dix ans plus tard 57 % des adultes en situation de pauvreté sont des femmes. L’augmentation de la pauvreté féminine est essentiellement due à l’augmentation du nombre des familles monoparentales accueillies par l’association.