Décence et des sens

Publié le 12 novembre 2012 par Pascal Boutreau

Vous connaissez désormais le principe, voici la new news perso avec quelques bonus et vous avez aussi la new news customisée lequipe.fr ICI...

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Entre deux tweets (@pgb51) (eh oui me voilà accro...) et en attendant l'ouverture de la saison de ski nordique dans deux semaines (j'ai hâte), une p'tite réflexion sur l'annulation du Marathon de New York suite au dévastateur passage de Sandy sur la grosse pomme. Ok, la décision a été très tardive, mais comment ne pas l'accepter ? J'ai lu sur certains forums quelques coureurs s'indigner d'avoir dépensé pas mal d'argent (ce qui est vrai) et de se retrouver privés de course. Oui et alors ? A un moment, il faut savoir remettre le sport à sa place. Sans jouer les moralisateurs ou les Abbé Pierre (pas sûr que la soutane m'aille bien), allez courir dans les rues de New York en utilisant bon nombre de moyens techniques et humains bien plus utiles à l'assistance des sinistrés aurait eu quelque chose d'indécent. Certains ont évoqué la valeur symbolique genre "après le 11 septembre 2001, il avait eu lieu" ou encore "cela aurait montré que l'on se relève toujours". Mouais...

La photo à la Une d'un grand quotidien new-yorkais, de groupes électrogènes utilisés pour le Marathon alors que des milliers d'habitants étaient privés d'électricité a mis le feu aux poudres et lancé la polémique. La décision d'annuler fut effectivement tardive. Avec peut-être comme on l'entend l'idée de faire venir les gens pour qu'ils dépensent quand même un peu d'argent (le Marathon génère 340 millions de dollars pour le commerce de la ville). Décision tardive donc mais ô combien légitime. Tout cela ne reste que du sport et donc accessoire, quelque soit l'investissement que l'on y met (l'investissement ne s'entend pas qu'en terme financier mais comprend aussi la préparation). Cela me rappelle la polémique lors de l'annulation de l'UTMB en 2010 suite à la dégradation des conditions météorologiques rendant la course trop dangereuse. Aucune course ne vaut que quelqu'un y laisse sa peau. Ok, certains venaient de loin, ok, nous nous étions préparés depuis des mois pour être prêts à courir les 166km non stop (j'en étais), sacrifiant pas mal de
choses pour être prêt le jour J. Mais c'est de la responsabilité des
organisateurs de ramener tout le monde au bercail.. usé, fatigué, exténué,
parfois même blessé, mais avant tout vivant. Lorsque l'on se retrouve au coeur
du problème, on perd parfois un peu de lucidité. Mais ce n'est pas parce que l'on a payé un dossard, que tout nous est dû. Juste une question de bon sens et, dans le cas du Marathon de New York, de décence.

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Pas de tempête dans le Sahara si ce n'est de sable ou de ciel bleu. L'occasion de tirer un grand coup de chapeau à mon amie Cécile Bertin, coureuse d’ultra qui vient de terminer la troisième étape de son défi des Four Deserts, circuit qui consiste à effectuer dans la même année quatre courses de 250km (6 étapes) en autosuffisance alimentaire dans quatre grands déserts de la planète. Après le désert d’Atacama, puis celui de Gobi, Cécile, par ailleurs rédactrice en chef du magazine Running Pour Elles et créatrice du site courir-au-feminin, a pris la 39e place (4e féminine) de la Sahara Race. Dans deux semaines, elle prendra le départ de son quatrième défi, dans l’Antarctique. Après les 45° du Sahara, elle devra cette fois supporter des températures de -25°. Pas mal dans le genre amplitude thermique… Ils seront une petite soixantaine au départ mais seulement une douzaine en lice pour le grand chelem (les 4 déserts dans la même année). Cécile sera la seule parmi eux à représenter la France. Vous pouvez suivre le récit de son aventure sur son blog cecilebertin.com Et je reviendrai bien sûr plus longuement sur cette performance à l'issue de la dernière levée de ce grand chelem.

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En vrac

. Le dernier Trimag est en kiosque. Vous y trouverez le papier que j'ai commis lors du Triathlon de Weihai que j'avais eu le privilège d'aller couvrir.

. Mamzelle Peg et ses copines du SAM Mérignac continuent leur sans faute dans le championnat Elite de hockey sur gazon. Six matches six victoires... ATtention quand même à ne pas s'enflammer.... Mais quelque chose me dit que la fête de la trève va être des plus sympathiques... Comme toujours à Bordeaux et dans le Sud-Ouest. D'ailleurs allez faire un tit tour sur le super site mega chouette du SAM (samerignac.com). Une réalisation Peg Bergère/Plein Zoom. Si vous aussi voulez avoir un joli site comme celui-là, Plein Zoom sera ravi de vous renseigner...

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La semaine dernière, j’ai eu la chance d’assister à l’avant-première parisienne des Rencontres du cinéma de montagne. L’occasion d’apprécier quelques films qui seront projetés du 19 au 23 novembre à Grenoble dans une salle de 3000 places qui fait chaque soir le plein (entrée gratuite). Si vous êtes dans le coin, n’hésitez pas. Bol d’air frais garanti. La projection parisienne nous a permis de savourer quelques bons moments. Le film sur la Petzl Rock Trip China, nous offre un formidable voyage dans la vallée de Gétû en Chine sur d’incroyables spots d’escalade. De la glisse aussi avec Combo où la folle idée de grimper au sommet des montagnes en parapente en utilisant les courants thermiques ascendants avant de redescendre dans la vallée en speed riding (du ski mais avec une voile qui permet de s’envoler pour franchir les barres rocheuses). Des sourires et de l’émotion aussi avec Nat and Co, film avec pour personnage principal Nathanaël, paraplégique après un accident de montagne et qui grâce à la solidarité de ses amis, peut continuer à assouvir sa passion de la glisse. Un film sur le handicap qui a la bonne idée de ne pas tomber dans le pathos. Tout le programme et les infos sont sur cinema-montagne-grenoble.fr
Teaser des 14èmes Rencontres du cinéma de... par maisondelamontagne

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Un peu de dada pour finir avec un retour sur Equita’Lyon, qui accueillait il y a une dizaine de jours l’unes des plus grandes réunions au monde des différentes familles des sports équestres. Une coupe du monde de saut d’obstacles, une autre de dressage, la finale du circuit para-équestre, de l’équitation western (très en vogue actuellement) et un immense salon. Du sport, du grand sport que j’ai donc eu la chance de commenter en direct sur Equidia Life avec toute mon équipe plus au top que jamais. Côté sportif, à retenir la victoire en dressage de la Néerlandaise Adelinde Cornelissen (vice-championne olympique) et la neuvième de la Française Jessica Michel pour sa première Coupe du monde avec Riwera de Hus. En saut, Roger-Yves Bost, alias Bosty, a une fois encore ébloui les 6000 spectateurs lors de l’Equita Masters by Equidia Life. Je vous promets, si vous pensez que l’équitation n’est pas un sport, allez faire un tour sur la vidéo… Beau succès aussi du Suisse Pius Schwizer sur la Coupe du monde de saut. Et pour finir, ce fut un réel plaisir une fois encore de commenter en direct les épreuves de para-équestre avec toujours le même respect pour tous ces cavaliers handicapés qui montrent à chaque fois que la passion peut aider à surmonter de nombreux obstacles de la vie. Bravo à Valery Charley, Cindy Duval, Guillaume Bienaimé, Pascaline Dalseme et Ophélie de Favitski qui s’imposent dans les différentes catégories du circuit.

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Et parce que sur ce blog on parle de tous les sports, une petite vidéo avec le chant des supporters du Celtic Glasgow en Ligue des champions, il y a quelques jours face à Barcelone (You'll never walk alone comme pour Liverpool). Il ne s’agit pas d’aimer ou pas le foot, juste de ressentir la passion d’un stade.

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Bonus perso avec le spectacle Voca People apprécié la semaine dernière à Bobino. Un vrai bon moment avec ce groupe israélien basé sur le chant acapella et la beat box humaine. Surprenant voire déstabilisant au départ (pour être honnête on se dit que la soirée risque d'être longue...), notamment avec ces costume entièrement blancs et un "langage" qui évoquera forcément quelques souvenirs aux fans de la Soupe aux choux, le spectacle vous entraîne ensuite dans un univers bien particulier avec à la clé un beau voyage. La mise en scène avec pas mal de jeu avec le public est une réussite. Et le tout bien sûr avec une superbe qualité musicale. A voir.