Les déambulateurs signés Philippe Starck devraient donner le moral aux personnes en perte d'autonomie et changer le regard que nous portons sur nos aînés.
Avons-nous meilleur moral si nous vivons entourés de beaux objets ? Sans doute. C'est en tout cas l'avis de la ministre déléguée aux Personnes âgées qui a contacté le designer Philippe Starck pour relooker les déambulateurs. Dépoussiérage en vue et c'est tant mieux.
Parce que le beau est bon pour le moral
L'idée de déambulateurs « designés » peut surprendre et pourtant le raisonnement qui se cache derrière ce projet est plutôt malin. Le beau est bon pour le moral. Et quand on vieillit et que la mobilité s'amoindrit, le moral est important, voire primordial.
C'est pourquoi Michèle Delaunay, ministre déléguée aux Personnes âgées et à l'Autonomie a eu l'idée de demander au plus célèbre des designers français, Philippe Starck, de relooker les déambulateurs pour les moderniser et surtout les « dépoussiérer ».
Les déambulateurs actuels font vieux
Dans une interview accordée au Progrès, la ministre a confié qu'elle trouvait que les déambulateurs actuels « n'étaient pas très glamours ». Elle a même ajouté : « rien qu'en les regardant, on prend 30 ans d'un coup. » On ne peut pas lui donner tort sur ce point.
D'où l'idée de demander à Philippe Starck de donner un bon coup de jeune à cet objet étroitement lié à la vieillesse. La ministre et le designer se sont rencontrés et ce dernier a accepté de se pencher sur la question gratuitement.
Des déambulateurs, mais également un bracelet ou un pendentif
La collaboration ne devrait pas s'en tenir au design d'un déambulateur, Philippe Starck envisagerait en effet de repenser les bracelets d'alerte en cas de chute des personnes âgées. Il s'agit maintenant de trouver les entreprises qui réaliseront ces nouveaux objets, une fois dessinés.
Évidemment, la ministre reconnaît que se promener avec un déambulateur signé Starck ne changera pas la vie des personnes en perte d'autonomie, mais elle espère qu'entourées d'objets beaux, pratiques et moderne, elles auront plus envie de sortir de chez elles. De plus, ils devraient contribuer à changer le regard que nous portons sur nos aînés.
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