[Test] Dishonored : Maître Corvo sur son arbre…

Par Snoufle @SnoufleBox

Dishonored et sans doute l’un des jeux les plus attendu de cette fin d’année par la communauté gamer. Il faut dire que le bougre a su attirer notre attention durant une bonne partie de sa conception. Son design atypique conjugué au mélange de gameplay de divers jeux cultes (Hitman, Bioshock..) avaient forcément de quoi attirer les gamers que nous somme.

Maitre Corvo est le garde du corps de l’impératrice de Dunwall, une ville à l’inspiration anglaise qui se marie avec merveille avec un univers steam punk. Malheureusement la peste fait rage dans la cité, et les tentions politique sont à leurs paroxysmes. A tel point que l’impératrice se fait assassiner par une bande d’hommes cagoulés sous les yeux de notre héros, que les autres hauts dirigeants ne manqueront pas d’accuser de meurtre et trahison. Vous l’aurez compris en lisant ces quelques lignes, ça sent le complot politique à plein pot.

Heureusement Corvo trouvera de l’aide chez un groupe de Loyaliste qui n’auront qu’une seul envie : reprendre le pouvoir aux traîtres  et pour cela il faudra se salir les mains et sa tombe bien puisque que c’est nous le héros qui nous y collons.

Le scénario est sympa, mais ne vous attendez pas à un chef d’œuvre. Il est surtout une excuse aux phases de gameplay et aux diverses cibles à abattre. Au-delà d’une technique un peu en retard au regard des dernières productions, Dishonored nous propose une patte artistique vraiment sublime. La citée de Dunwall propose une ambiance sans égal, de plus le design des personnages (proche d’un Fable) s’associe à merveille avec cette air londonien sous fond d’industrie steam punk un peu crade.

Le vrai point fort de Dishonored et sans conteste son gameplay. Ce dernier procure des sensations plus épiques les unes que les autres. En effet à la manière d’un Hitman vous disposerez de différentes méthodes pour assassiner vos cibles ou les neutraliser. Le jeu propose plusieurs approchent : si vous êtes du genre « je tue tout le monde » alors il vous sera possible de mélanger les pouvoirs les plus puissant afin d’élaborer les plus belles mise à mort. Par contre si vous êtres du genre « je tue personne » alors il vous faudra trouver les divers moyens qui vous permettront de neutraliser vos cibles sans pour autant les abattre.

La gestion des pouvoirs, ainsi que celle de l’équipement fait appel à certain éléments du RPG. Vous aurez la possibilité d’améliorer vos armes sous réserves de pièces d’or, ou encore d’améliorer la puissance de vos sorts sous condition de disposer du nombre de runes nécessaire à son upgrade. Par ailleurs vous trouverez les runes dans les divers niveaux du jeu, mais également des charmes d’os qui permettront d’ajouter des caractéristiques unique à votre personnage (santé rechargé plus vite..).

Bien que le jeu demande un léger temps d’adaptation avant de maîtriser au mieux l’utilisation des pouvoirs ; une fois son usage assimilé vous pourrez combiner les pouvoirs entre eux afin d’être le plus féroce des assassins. Tenez par exemple si vous avez upgradez votre pouvoir de ralentir le temps, il vous sera possible de le stopper  pendant une courte période, durant laquelle à l’aide d’un autre pouvoir vous pourrez prendre le corps d’un ennemi qui viens de vous tirer dessus, et ainsi le placer de sorte à qu’il se prenne sa propre balle : jouissif.

Vos actions auront un impact sur le jeu, en effet si vous tuez trop de garde : il y aura plus de renfort dans les missions suivantes, et ces derniers seront plus à cran.

Malheureusement la fin arrive assez vite (moins d’une dizaine d’heure), mais heureusement le jeu dispose d’une bonne rejouabilité, du moins si vous souhaitez essayer l’ensemble des possibilités offerte par le jeu. Dishonored n’innove pas réellement dans le jeu vidéo, mais mélange plusieurs bonnes idées présentent dans d’autres jeux.