Subaru Outback 3.6R Limited 2013 : vivement une boîte de vitesses à 6 rapports

Publié le 21 novembre 2012 par Critiqueauto

Si l’on vous disait que l’Outback 2013 s’est vendue deux fois plus chez nous à ce jour que la berline Legacy, nous croiriez-vous ? C’est pourtant vrai ! Elle a changé depuis l’année de son introduction dans le marché, en 1994, mais elle a su conserver ses adeptes et en charmer de nouveaux. Pour 2013, on en a rafraîchi l’allure quelque peu, puis on lui a greffé un nouveau moteur à 4 cylindres de 2,5 litres plus écoénergétique et une boîte CVT de nouvelle génération, ce qui a fait bondir les ventes.

Mécanique

Cependant, le modèle qui nous intéresse, le 3.6R Limited, reste le modèle le plus cossu de la gamme. Subaru l’a doté du moteur à 6 cylindres opposés à plat à double arbre à cames en tête de 3,6 litres qui développe une puissance de 256 chevaux à 6 000 tours par minute et produit un couple de 247 livres-pieds à 4 400 tours.

Contrairement au moteur à 4 cylindres, qui utilise une boîte à variation continue (CVT), le 6-cylindres, lui, est jumelé à une boîte de vitesses automatique à 5 rapports avec mode manuel et leviers de sélection au volant. Cette boîte n’est pas le dernier cri en matière de technologie, mais elle permet à l’Outback de bien se tirer d’affaires, surtout en région urbaine. Toutefois, l’absence d’un sixième rapport semble se faire sentir au chapitre de la consommation de carburant qui oscille dans les 12 litres aux 100 kilomètres. Le constructeur japonais a aussi revu les réglages de la suspension et a ainsi réduit le roulis d’un peu moins de la moitié. Mais là où l’Outback se distingue de la concurrence, c’est au chapitre de la transmission intégrale symétrique, offerte de série.

Habitacle et carrosserie

La mise à jour extérieure de l’Outback 3.5R 2013 touche principalement la partie avant; on a une nouvelle la calandre et des phares antibrouillard plus grands. À l’intérieur, on retrouve le nouveau système EyeSight de Subaru. Ce système active automatiquement les freins en prévision d’une collision, détecte les piétons, et comporte un régulateur adaptatif et un système de détection de changement de voie. Ce système fonctionne très bien et n’est pas très intrusif.

L’Outback reçoit également l’un des meilleurs systèmes de navigation. L’expérience de conduite est étonnante; malgré ses 1 648 kilos, on a plutôt l’impression de conduire une berline et non un multisegment. Les sièges avant sont confortables, mais l’assise est un peu courte pour les grands gabarits. À l’arrière, ils sont également confortables. Le coffre peut recevoir près de 1 000 litres de bagages; il est donc très spacieux.

Conclusion

Le Subaru Outback 3.6R Limited est un véhicule très convivial et très confortable. Et l’expérience au volant est des plus intéressantes. Cependant, là où le bât blesse, c’est au chapitre de la boîte de vitesses; elle manque cruellement d’un sixième rapport qui permettrait de réduire la sonorité du moteur ainsi que la consommation de carburant, trop élevée.

Richard Roch